Chapitre 7
Un rendez-vous à ne pas manquer!
%$/# de /$#?%. Ça fait deux fois que je me fais réveiller en plein milieu de la nuit. La première fois c’était parce qu’un #$ »% de camion de vidanges vidait les poubelles à 4 heures du matin et cette nuit c’est un bonhomme qui frappe dans la vitre de la voiture. Il voulait que je change la voiture de place car il devait vider la fosse sceptique. Ciboire! Y a pas moyen de prévoir faire ça en plein jour, lorsqu’il y a moins de chance de réveiller le monde! À chaque fois ça me prends une éternité avant de me rendormir!
Finalement lorsque je reprends la route, j’entends la chanson Je t’aime encore de Cœur de pirate à la radio pour la ixième fois depuis que je suis en France. Je pense que les français l’aiment bien pour qu’elle soit diffusée si souvent. Je n’ai pas beaucoup de route à faire pour arriver à Arles mais tu me connais, ça me prend toujours des heures faire quelque chose qui ne prend en temps normal que quelques minutes. Mais comme toujours, j’ai une excellente raison! Comme j’ai dormi sur une aire de repos sur la route N113, après avoir dépassé Arles, il fallait que je prenne la prochaine sortie pour revenir sur mes pas. Une chance que je n’étais pas sur l’autoroute car il peut y avoir plusieurs dizaines de kilomètres entre chaque sortie.
Mais là ce n’est pas le cas, la prochaine sortie est à seulement quelques kilomètres de là. Je la prends et j’arrive près d’un petit village (les gros villages, on appelle ça des villes!) du nom de Raphèle-les-Arles. Si je tourne à gauche je vais vers Arles, si je vais à droite, je vais dans le village. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? Après tout je suis en vacances et rien ne presse! Je tourne donc à droite. Je passe à travers le village qui n’a rien d’extraordinaire si ce n’est que la route est bordée de platanes comme dans bien d’autres villages en France. À la sortie du village il y a un panneau indiquant la direction de MOULES. Bon, rien ne presse, je suis en vacances… Je prends la direction de MOULES et bang ! Non, ne t’en fais pas, il ne m’est rien arrivé, c’est juste que j’ai fait à peine 100 mètres et je me retrouve en arrière d’un tracteur qui roule à pas de tortue. Rien ne presse, je suis en vacances! En arrivant lentement, à l’entrée du village je suis un peu déçu car le village ne s’appelle pas Moules mais Moulès. Et comble de malheurs, il n’y a rien d’extraordinaire dans ce village. Je continue tout droit car il y a un panneau qui indique la direction d’Arles. Mon tracteur semble vouloir lui aussi y aller! Bon, rien ne presse, je suis en vacances! Lorsque j’arrive au croisement pour aller vers Arles, je vois mon tracteur qui met son clignotant pour tourner à droite. Alléluia, moi je tourne à gauche!
Je roule sur quelques kilomètres et j’arrive à Pont de Crau. Et que vois-je au centre d’un rond point? Une Rose des vents! Je stationne un peu plus loin, juste devant chez M. et Mme COUCOURDE Laurent, (J’te l’dis, ça s’invente pas! J’ai même pris une photo!) et je vais prendre cette Rose des vents en photo spécialement pour Martine. Puis en face de chez Coucourde, il y a une jolie boulangerie avec des volets de couleur lavande. La bâtisse voisine à quant à elle des volets verts. J’sais pas pourquoi mais je trouve que ça joli alors je prends quelques clichés. C’est ce qui a de bien avec le numérique, tu peux prendre des tonnes de photos! Bon mais c’est bien beau tout ça mais le temps passe et je ne suis pas encore rendu à Arles.
Deux minutes après avoir repris la route, je vois un panneau indiquant que je suis à Arles! Ben coudon, j’étais vraiment à côté. Je suis les indications annonçant le centre-ville mais soudain j’en vois un annonçant un centre commercial. Comme il est déjà passé l’heure du dîner et que je n’ai pas mangé, j’y vais. Après tout rien ne presse, je suis en vacances! Comme par hasard il y a un McDo mais je n’y vais pas car j’ai vu qu’il y a aussi une cafétéria. Ce qui est bien avec les cafétérias c’est que tu peux bien manger et pour moins cher qu’un McDo. Le seul inconvénient c’est qu’il n’y a pas de connexion Internet. Bah, j’irai prendre un espresso au McDo après mon repas! Après tout, rien ne presse…
Finalement, il est déjà 16h00 lorsque j’arrive dans le centre-ville d’Arles. J’ai repéré l’Office de tourisme et je cherche une place où me stationner. Je trouve un endroit un peu éloigné mais gratuit! Pas de problème, Junior est là! Il y a pas mal de monde à l’Office de tourisme et j’attends un bon moment avant de pouvoir parler avec une… comment doit-on dire? Une « officière de touriste »? Entéka, lorsque je me présente au comptoir je lui dis :
- Bonjour, ça va bien?
- Ah vous, vous êtes québécois! Qu’elle me répond du tac-au-tac avec un beau sourire.
- Mon dieu ça s’entend à ce point-là!?
- Non ce n’est pas que l’accent mais il n’y a que les québécois qui nous demandent si nous allons bien! Vous êtes si sympathiques les québécois!
- Ouais… peut-être… mais on a aussi des québécois peu sympathiques mais ceux-là on leur donne pas de passeport!
Toujours est-il que je ressors de l’Office avec un plan de la ville et plein d’endroit où aller pour prendre de belles photos. Et peut-être même un rendez-vous! Car la préposée m’a dit que si je voulais absolument prendre de belles photos de la ville il faut absolument que je sois au milieu du pont à 20h30 au moment où le soleil se couche et que les façades des maisons qui bordent le Rhône prennent une teinte dorée. D’après ce qu’elle m’a dit c’est magnifique! Devine où je serai à 20h30?
Un rendez-vous à ne pas manquer!
%$/# de /$#?%. Ça fait deux fois que je me fais réveiller en plein milieu de la nuit. La première fois c’était parce qu’un #$ »% de camion de vidanges vidait les poubelles à 4 heures du matin et cette nuit c’est un bonhomme qui frappe dans la vitre de la voiture. Il voulait que je change la voiture de place car il devait vider la fosse sceptique. Ciboire! Y a pas moyen de prévoir faire ça en plein jour, lorsqu’il y a moins de chance de réveiller le monde! À chaque fois ça me prends une éternité avant de me rendormir!
Finalement lorsque je reprends la route, j’entends la chanson Je t’aime encore de Cœur de pirate à la radio pour la ixième fois depuis que je suis en France. Je pense que les français l’aiment bien pour qu’elle soit diffusée si souvent. Je n’ai pas beaucoup de route à faire pour arriver à Arles mais tu me connais, ça me prend toujours des heures faire quelque chose qui ne prend en temps normal que quelques minutes. Mais comme toujours, j’ai une excellente raison! Comme j’ai dormi sur une aire de repos sur la route N113, après avoir dépassé Arles, il fallait que je prenne la prochaine sortie pour revenir sur mes pas. Une chance que je n’étais pas sur l’autoroute car il peut y avoir plusieurs dizaines de kilomètres entre chaque sortie.
Mais là ce n’est pas le cas, la prochaine sortie est à seulement quelques kilomètres de là. Je la prends et j’arrive près d’un petit village (les gros villages, on appelle ça des villes!) du nom de Raphèle-les-Arles. Si je tourne à gauche je vais vers Arles, si je vais à droite, je vais dans le village. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? Après tout je suis en vacances et rien ne presse! Je tourne donc à droite. Je passe à travers le village qui n’a rien d’extraordinaire si ce n’est que la route est bordée de platanes comme dans bien d’autres villages en France. À la sortie du village il y a un panneau indiquant la direction de MOULES. Bon, rien ne presse, je suis en vacances… Je prends la direction de MOULES et bang ! Non, ne t’en fais pas, il ne m’est rien arrivé, c’est juste que j’ai fait à peine 100 mètres et je me retrouve en arrière d’un tracteur qui roule à pas de tortue. Rien ne presse, je suis en vacances! En arrivant lentement, à l’entrée du village je suis un peu déçu car le village ne s’appelle pas Moules mais Moulès. Et comble de malheurs, il n’y a rien d’extraordinaire dans ce village. Je continue tout droit car il y a un panneau qui indique la direction d’Arles. Mon tracteur semble vouloir lui aussi y aller! Bon, rien ne presse, je suis en vacances! Lorsque j’arrive au croisement pour aller vers Arles, je vois mon tracteur qui met son clignotant pour tourner à droite. Alléluia, moi je tourne à gauche!
Je roule sur quelques kilomètres et j’arrive à Pont de Crau. Et que vois-je au centre d’un rond point? Une Rose des vents! Je stationne un peu plus loin, juste devant chez M. et Mme COUCOURDE Laurent, (J’te l’dis, ça s’invente pas! J’ai même pris une photo!) et je vais prendre cette Rose des vents en photo spécialement pour Martine. Puis en face de chez Coucourde, il y a une jolie boulangerie avec des volets de couleur lavande. La bâtisse voisine à quant à elle des volets verts. J’sais pas pourquoi mais je trouve que ça joli alors je prends quelques clichés. C’est ce qui a de bien avec le numérique, tu peux prendre des tonnes de photos! Bon mais c’est bien beau tout ça mais le temps passe et je ne suis pas encore rendu à Arles.
Deux minutes après avoir repris la route, je vois un panneau indiquant que je suis à Arles! Ben coudon, j’étais vraiment à côté. Je suis les indications annonçant le centre-ville mais soudain j’en vois un annonçant un centre commercial. Comme il est déjà passé l’heure du dîner et que je n’ai pas mangé, j’y vais. Après tout rien ne presse, je suis en vacances! Comme par hasard il y a un McDo mais je n’y vais pas car j’ai vu qu’il y a aussi une cafétéria. Ce qui est bien avec les cafétérias c’est que tu peux bien manger et pour moins cher qu’un McDo. Le seul inconvénient c’est qu’il n’y a pas de connexion Internet. Bah, j’irai prendre un espresso au McDo après mon repas! Après tout, rien ne presse…
Finalement, il est déjà 16h00 lorsque j’arrive dans le centre-ville d’Arles. J’ai repéré l’Office de tourisme et je cherche une place où me stationner. Je trouve un endroit un peu éloigné mais gratuit! Pas de problème, Junior est là! Il y a pas mal de monde à l’Office de tourisme et j’attends un bon moment avant de pouvoir parler avec une… comment doit-on dire? Une « officière de touriste »? Entéka, lorsque je me présente au comptoir je lui dis :
- Bonjour, ça va bien?
- Ah vous, vous êtes québécois! Qu’elle me répond du tac-au-tac avec un beau sourire.
- Mon dieu ça s’entend à ce point-là!?
- Non ce n’est pas que l’accent mais il n’y a que les québécois qui nous demandent si nous allons bien! Vous êtes si sympathiques les québécois!
- Ouais… peut-être… mais on a aussi des québécois peu sympathiques mais ceux-là on leur donne pas de passeport!
Toujours est-il que je ressors de l’Office avec un plan de la ville et plein d’endroit où aller pour prendre de belles photos. Et peut-être même un rendez-vous! Car la préposée m’a dit que si je voulais absolument prendre de belles photos de la ville il faut absolument que je sois au milieu du pont à 20h30 au moment où le soleil se couche et que les façades des maisons qui bordent le Rhône prennent une teinte dorée. D’après ce qu’elle m’a dit c’est magnifique! Devine où je serai à 20h30?
Je me suis baladé avec Junior dans les petites rues du centre-ville. J'ai même fait une escale à l'Espace Van Gogh, j'ai pris quelques photos et je n’ai pas vu le temps passer. Lorsque je suis arrivé aux arènes, que je n’avais pas visité lors d’une visite éclair il y a quelques années, le guichet venait tout juste de fermer. Ben coudon, ce ne sera pas pour cette fois-ci non plus! Je prends donc des photos tout autour des arènes et après je vais à mon « rendez-vous ». J’arrive au centre du pont vers 20h20 mais le soleil est un peu voilé par des nuages et les teintes dorées ne sont pas au rendez-vous. La préposée non plus!
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Le soir après avoir soupé je vais voir le film « Neuilly, ta mère » au cinéma Le Fémina. C’est l’histoire d’un jeune arabe d’une cité qui doit aller vivre chez sa tante qui vit dans la très chic municipalité de Neuilly, fréquenter le collège privé où se trouvent tous les enfants de diplomates étrangers, ministres et toute la haute bourgeoisie parisienne. Très drôle comme film! Avant de repartir sur mon aire de repos, je décide d’aller prendre quelques photos d’Arles illuminé.
À suivre…
Le soir après avoir soupé je vais voir le film « Neuilly, ta mère » au cinéma Le Fémina. C’est l’histoire d’un jeune arabe d’une cité qui doit aller vivre chez sa tante qui vit dans la très chic municipalité de Neuilly, fréquenter le collège privé où se trouvent tous les enfants de diplomates étrangers, ministres et toute la haute bourgeoisie parisienne. Très drôle comme film! Avant de repartir sur mon aire de repos, je décide d’aller prendre quelques photos d’Arles illuminé.
À suivre…
Merci pour la Rose des Vents ! Tes photos sont très jolies, ça donne envie d'y aller.
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