Un adversaire de taille
Je ne sais pas pourquoi mais aujourd’hui la tentation de prendre un dessert à la cafétéria est plus grande que d’habitude. J’ai presque réussi à y résister. Je n’en ai pas pris un, je les ai tous pris! En photo, bien sûr! Ainsi tu comprendras à quel point il est difficile de ne pas craquer! Je sais, je suis cruel de te mettre ainsi l’eau à la bouche!
C’est sous un beau ciel bleu ensoleillé que je prends le volant pour me rendre à Châteauneuf-du-Pape, les vitres de la voiture baissées. Le vent dans mes cheveux blonds, le soleil à l’horizon, quelques mots d’une chanson, que c’est beau, c’est beau la vie! Je chante allègrement lorsqu’à un moment, à ma droite je vois un château au loin derrière un vignoble. Serait-ce celui du Pape? Un peu plus loin, un petit chemin semble nous y mener. Je tourne et je m’arrête sur le bord pour faire quelques photos. Ce n’est qu’après que je vois un panneau indiquant qu’il s’agit du Château la Nerthe et que je suis présentement sur un chemin privé. Je fais demi-tour et retourne sur la départementale.
Quelques minutes plus tard, je traverse Châteauneuf-du-Pape et je trouve une place pour stationner, gratuitement, sur le bord de la route un peu après la sortie du village. J’enfourche Junior, qui ne demande que ça, et vais jusqu’à l’Office de tourisme que j’ai remarqué plus tôt. Une jeune et jolie officière m’y accueille de son plus beau sourire. Je lui explique que je ne suis là que pour l’après-midi et je lui demande ce qu’il y a de beau à voir dans le coin. Elle semble étonnée mais elle commence à me remettre des dépliants de caves à vin dans la région. J’ai dû mal me faire comprendre alors je lui précise que je suis à vélo et que je recherche plus de jolis paysages à photographier que des caves à visiter. 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, K-O technique! Mon officière doit voir des étoiles, elle ne sait probablement plus où elle est, ma demande semble lui avoir fait l’effet d’un uppercut. Elle rend les armes et demande l’aide d’un autre officier pour venir à bout de son rival, moi!
Les forces fraîches seront-elles plus en mesure de pouvoir répondre à mes attentes? L’officier, à moins qu’il ne s’agisse du lieutenant, du colonel ou mieux encore, du Napoléon Bonaparte de l’Office, enfin le type qui me fait face tente par tous les moyens d’éviter de frapper son Waterloo aujourd’hui. L’ennemi, moi en l’occurrence, semble coriace. À l’écouter tout le monde vient dans son village uniquement pour visiter des vignobles! Pour photographier des paysages il y a bien les ruines du château et qu’il y a aussi des circuits de randonnée à vélo du côté de Jonquières. Il y a également un circuit d’une trentaine de kilomètres qui fait le tour des vignobles. Bon, j’opte pour aller voir les ruines du château, je n’ai pas vraiment envie de faire une randonnée à travers les vignobles. J’ai déjà fait une photo dans les vignes, ça me suffit!
En ressortant je fais quelques clichés sur la place avant de suivre les indications pour le château. Je grimpe péniblement en direction du sommet sous les chauds rayons du soleil. À mi-chemin, je fais une pause car je suis en sueur et je n’ai plus de souffle. Heureusement, la descente sera beaucoup plus facile! Quelques minutes plus tard, je poursuis la montée en poussant Junior et je remonte dessus lorsque la pente redevient plus douce.
En effet, le mot « ruine » n’est pas exagéré car il ne reste pas grand-chose du château neuf! Rien à voir avec celui que j’avais aperçu plus tôt! Le stationnement est vide, les touristes doivent être au frais dans les caves de la région. J’en profite pour prendre autant de photos que je veux, il n’y aura aucun con dans le portrait! De ce qui fût jadis une fenêtre, on a un beau panorama sur la région et on peut même deviner au loin dans la brume, la silhouette du Palais des Papes à Avignon. J’étais justement en train de zoomer sur celui-ci quand j’entends un grand éclat de rire pas très loin. Deux femmes s’amusent à se photographier dans les ruines. Je ne comprends pas ce qui les fait rire autant. Probablement qu’elles ont visitées trop de caves aujourd’hui.
En contournant les ruines, j’arrive à un chemin qui conduit au village. Je commence la descente mais aux côtés de Junior car il y a plusieurs personnes qui vont vers le château et que le chemin est parsemé d’escaliers. À un moment je croise une cave, « Le verger des Papes », j’y entre! Ah, comme la fraîcheur des lieux est agréable! Des gens font une dégustation de vin pendant que de mon côté, je passe d’une pièce à l’autre en prenant plusieurs photos. Lorsque je repasse près de la dégustation, le propriétaire des lieux me demande si je veux gouter son vin. Il semble offusqué par mon refus. Tant pis! Je quitte la fraîcheur de cette cave et me retrouve de nouveau à l’extérieur où la chaleur semble encore plus lourde que tout à l’heure.
Je continue ma descente et j’arrive dans les petites rues étroites du village. Je serpente d’une rue à l’autre en admirant les jolies petites maisons de pierres aux volets colorés. C’est beau mais pour rien au monde je ne voudrais vivre dans un endroit pareil. Je pensais justement à ça quand je vois le nom d’une rue qui me fait sourire : « Impasse Ça Ira »! Je te jure, ça ne s’invente pas! C’est dans cette même impasse que je fais une agréable rencontre. Un matou fait la sieste en plein milieu du chemin. Je m’approche et môssieur ronronne en se frottant contre moi! Je le caresse quelques minutes avant de poursuivre mon excursion. Salut Matou! J’aboutis finalement sur une rue plus commerciale. La plupart des boutiques font la dégustation et la vente de vins. Je commence à comprendre la réaction qu’ont eue les officiers plus tôt!
Sans vraiment m’en rendre compte, le ciel s’est rapidement assombri. Heureusement, ma visite du village est presque terminée et que je ne suis pas très loin de Cybelle quand quelques gouttes de pluie se mettent à tomber. J’ai à peine le temps de faire entrer Junior avant que la pluie s’intensifie! Je quitte Châteauneuf-du-Pape en direction d’Orange en laissant la pluie derrière moi.
Je ne sais pas pourquoi mais j’ai beaucoup de difficulté à m’orienter dans cette ville. Je trouve un stationnement payant pour Cybelle et en compagnie de Junior je vais jusqu’à l’Office de tourisme tout près pour obtenir un plan de la ville. Je vais bien finir par démystifier cette ville tout de même! L’officière finissait de répondre à mes questions lorsque le tonnerre nous fît sursauter! Au moment de sortir je m’aperçois qu’à l’extérieur c’est le déluge! Un mur de pluie me sépare de mon fidèle compagnon solidement attaché à la clôture devant l’Office. Pauvre Junior! L’officière m’informe que je peux patienter à l’intérieur le temps que la pluie s’affaiblisse, ça ne dure jamais longtemps les orages dans la région. C’est bien gentil car étourdi comme je suis, j’ai laissé le parapluie dans la voiture. Très pratique!
Le hic, c’est que 45 minutes plus tard, l’orage ne semble pas vouloir se calmer. Je regarde dehors et je constate que la rue ressemble de plus en plus à celles de Venise. Il n’y manque plus que les gondoles. J’ai eu amplement le temps d’étudier le plan de la ville et j’ai finalement réussi à résoudre l’énigme qu’elle représentait plus tôt. Avec le temps qu’il fait dehors, je commence sérieusement à penser d’aller dormir dans un hôtel ce soir. Lorsque je demande à l’officière s’il y a un hôtel « Formule 1 » à Orange, elle s’empare de mon plan et elle le barbouille allègrement. Elle encercle l’endroit où nous sommes et prolonge son trait pour m’indiquer le trajet à suivre jusqu’à l’hôtel, qu’elle encercle encore trois ou quatre fois. Moi qui avais réussi jusque là à conserver mon plan intact, je suis un peu déçu!
Je profite d’une accalmie pour me rendre jusqu’à Cybelle et ensuite au Formule 1 en espérant pouvoir y réserver une chambre pour la nuit. La chambre payée je dois maintenant trouver un endroit où manger. Le réceptionniste m’informe qu’il y a un restaurant à l’hôtel voisin. N’ayant pas trop envie d’aller m’aventurer en ville ce soir, je me rabats sur cette solution. Je ne le regrette vraiment pas car j’y ai bien mangé, bien bu et j’ai la peau du ventre bien tendue! J’ai même eu la chance d’avoir un bon dessert santé; un carpaccio d’ananas. Un pur délice!
De retour à ma chambre, j’ai pitonné à la télé pour le reste de la soirée. J’ai pu regarder Secret Story où une des participantes est québécoise. Une chance qu’elle est là car les autres candidats sont d’un ennui mortel. Malgré tout, j’ai quand même réussi à m’endormir!
C’est sous un beau ciel bleu ensoleillé que je prends le volant pour me rendre à Châteauneuf-du-Pape, les vitres de la voiture baissées. Le vent dans mes cheveux blonds, le soleil à l’horizon, quelques mots d’une chanson, que c’est beau, c’est beau la vie! Je chante allègrement lorsqu’à un moment, à ma droite je vois un château au loin derrière un vignoble. Serait-ce celui du Pape? Un peu plus loin, un petit chemin semble nous y mener. Je tourne et je m’arrête sur le bord pour faire quelques photos. Ce n’est qu’après que je vois un panneau indiquant qu’il s’agit du Château la Nerthe et que je suis présentement sur un chemin privé. Je fais demi-tour et retourne sur la départementale.
Quelques minutes plus tard, je traverse Châteauneuf-du-Pape et je trouve une place pour stationner, gratuitement, sur le bord de la route un peu après la sortie du village. J’enfourche Junior, qui ne demande que ça, et vais jusqu’à l’Office de tourisme que j’ai remarqué plus tôt. Une jeune et jolie officière m’y accueille de son plus beau sourire. Je lui explique que je ne suis là que pour l’après-midi et je lui demande ce qu’il y a de beau à voir dans le coin. Elle semble étonnée mais elle commence à me remettre des dépliants de caves à vin dans la région. J’ai dû mal me faire comprendre alors je lui précise que je suis à vélo et que je recherche plus de jolis paysages à photographier que des caves à visiter. 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, K-O technique! Mon officière doit voir des étoiles, elle ne sait probablement plus où elle est, ma demande semble lui avoir fait l’effet d’un uppercut. Elle rend les armes et demande l’aide d’un autre officier pour venir à bout de son rival, moi!
Les forces fraîches seront-elles plus en mesure de pouvoir répondre à mes attentes? L’officier, à moins qu’il ne s’agisse du lieutenant, du colonel ou mieux encore, du Napoléon Bonaparte de l’Office, enfin le type qui me fait face tente par tous les moyens d’éviter de frapper son Waterloo aujourd’hui. L’ennemi, moi en l’occurrence, semble coriace. À l’écouter tout le monde vient dans son village uniquement pour visiter des vignobles! Pour photographier des paysages il y a bien les ruines du château et qu’il y a aussi des circuits de randonnée à vélo du côté de Jonquières. Il y a également un circuit d’une trentaine de kilomètres qui fait le tour des vignobles. Bon, j’opte pour aller voir les ruines du château, je n’ai pas vraiment envie de faire une randonnée à travers les vignobles. J’ai déjà fait une photo dans les vignes, ça me suffit!
En ressortant je fais quelques clichés sur la place avant de suivre les indications pour le château. Je grimpe péniblement en direction du sommet sous les chauds rayons du soleil. À mi-chemin, je fais une pause car je suis en sueur et je n’ai plus de souffle. Heureusement, la descente sera beaucoup plus facile! Quelques minutes plus tard, je poursuis la montée en poussant Junior et je remonte dessus lorsque la pente redevient plus douce.
En effet, le mot « ruine » n’est pas exagéré car il ne reste pas grand-chose du château neuf! Rien à voir avec celui que j’avais aperçu plus tôt! Le stationnement est vide, les touristes doivent être au frais dans les caves de la région. J’en profite pour prendre autant de photos que je veux, il n’y aura aucun con dans le portrait! De ce qui fût jadis une fenêtre, on a un beau panorama sur la région et on peut même deviner au loin dans la brume, la silhouette du Palais des Papes à Avignon. J’étais justement en train de zoomer sur celui-ci quand j’entends un grand éclat de rire pas très loin. Deux femmes s’amusent à se photographier dans les ruines. Je ne comprends pas ce qui les fait rire autant. Probablement qu’elles ont visitées trop de caves aujourd’hui.
En contournant les ruines, j’arrive à un chemin qui conduit au village. Je commence la descente mais aux côtés de Junior car il y a plusieurs personnes qui vont vers le château et que le chemin est parsemé d’escaliers. À un moment je croise une cave, « Le verger des Papes », j’y entre! Ah, comme la fraîcheur des lieux est agréable! Des gens font une dégustation de vin pendant que de mon côté, je passe d’une pièce à l’autre en prenant plusieurs photos. Lorsque je repasse près de la dégustation, le propriétaire des lieux me demande si je veux gouter son vin. Il semble offusqué par mon refus. Tant pis! Je quitte la fraîcheur de cette cave et me retrouve de nouveau à l’extérieur où la chaleur semble encore plus lourde que tout à l’heure.
Je continue ma descente et j’arrive dans les petites rues étroites du village. Je serpente d’une rue à l’autre en admirant les jolies petites maisons de pierres aux volets colorés. C’est beau mais pour rien au monde je ne voudrais vivre dans un endroit pareil. Je pensais justement à ça quand je vois le nom d’une rue qui me fait sourire : « Impasse Ça Ira »! Je te jure, ça ne s’invente pas! C’est dans cette même impasse que je fais une agréable rencontre. Un matou fait la sieste en plein milieu du chemin. Je m’approche et môssieur ronronne en se frottant contre moi! Je le caresse quelques minutes avant de poursuivre mon excursion. Salut Matou! J’aboutis finalement sur une rue plus commerciale. La plupart des boutiques font la dégustation et la vente de vins. Je commence à comprendre la réaction qu’ont eue les officiers plus tôt!
Sans vraiment m’en rendre compte, le ciel s’est rapidement assombri. Heureusement, ma visite du village est presque terminée et que je ne suis pas très loin de Cybelle quand quelques gouttes de pluie se mettent à tomber. J’ai à peine le temps de faire entrer Junior avant que la pluie s’intensifie! Je quitte Châteauneuf-du-Pape en direction d’Orange en laissant la pluie derrière moi.
Je ne sais pas pourquoi mais j’ai beaucoup de difficulté à m’orienter dans cette ville. Je trouve un stationnement payant pour Cybelle et en compagnie de Junior je vais jusqu’à l’Office de tourisme tout près pour obtenir un plan de la ville. Je vais bien finir par démystifier cette ville tout de même! L’officière finissait de répondre à mes questions lorsque le tonnerre nous fît sursauter! Au moment de sortir je m’aperçois qu’à l’extérieur c’est le déluge! Un mur de pluie me sépare de mon fidèle compagnon solidement attaché à la clôture devant l’Office. Pauvre Junior! L’officière m’informe que je peux patienter à l’intérieur le temps que la pluie s’affaiblisse, ça ne dure jamais longtemps les orages dans la région. C’est bien gentil car étourdi comme je suis, j’ai laissé le parapluie dans la voiture. Très pratique!
Le hic, c’est que 45 minutes plus tard, l’orage ne semble pas vouloir se calmer. Je regarde dehors et je constate que la rue ressemble de plus en plus à celles de Venise. Il n’y manque plus que les gondoles. J’ai eu amplement le temps d’étudier le plan de la ville et j’ai finalement réussi à résoudre l’énigme qu’elle représentait plus tôt. Avec le temps qu’il fait dehors, je commence sérieusement à penser d’aller dormir dans un hôtel ce soir. Lorsque je demande à l’officière s’il y a un hôtel « Formule 1 » à Orange, elle s’empare de mon plan et elle le barbouille allègrement. Elle encercle l’endroit où nous sommes et prolonge son trait pour m’indiquer le trajet à suivre jusqu’à l’hôtel, qu’elle encercle encore trois ou quatre fois. Moi qui avais réussi jusque là à conserver mon plan intact, je suis un peu déçu!
Je profite d’une accalmie pour me rendre jusqu’à Cybelle et ensuite au Formule 1 en espérant pouvoir y réserver une chambre pour la nuit. La chambre payée je dois maintenant trouver un endroit où manger. Le réceptionniste m’informe qu’il y a un restaurant à l’hôtel voisin. N’ayant pas trop envie d’aller m’aventurer en ville ce soir, je me rabats sur cette solution. Je ne le regrette vraiment pas car j’y ai bien mangé, bien bu et j’ai la peau du ventre bien tendue! J’ai même eu la chance d’avoir un bon dessert santé; un carpaccio d’ananas. Un pur délice!
De retour à ma chambre, j’ai pitonné à la télé pour le reste de la soirée. J’ai pu regarder Secret Story où une des participantes est québécoise. Une chance qu’elle est là car les autres candidats sont d’un ennui mortel. Malgré tout, j’ai quand même réussi à m’endormir!
À suivre...
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