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vendredi 28 août 2009

Gordes

Chapitre 17

Oh my Gordes!


Pour la ixième fois je quitte mon aire de repos d’Avignon et j’espère que cette fois-ci ce sera la bonne! Pas que je ne l’aime pas, au contraire j’y suis à l’aise mais il faudrait quand même que je bouge un peu de la région. Ce soir, normalement, je devrais être dans le coin de Cavaillon. Je pense bien que je pourrai me trouver une autre aire de repos aussi agréable que celle-ci.

Donc après avoir été dîner à la cafétéria, décidément je commence à être connu ici, la caissière m’a souri, je prends la direction de Fontaine de Vaucluse où je ferai une courte escale conseillée par mon Guide Voir. Après j’irai à Gordes qu’on m’a vivement recommandé dans les Offices de tourisme de la région.

Malheureusement, la petite escale à Fontaine de Vaucluse n’a pas été aussi courte que prévu, bien au contraire. Moi qui en temps normal préfère visiter des grandes villes, là j’ai été séduit par la verdure, le bruit de l'eau qui coule et la fraîcheur qu’on retrouve le long de cette charmante petite rivière qui traverse le village. J’ai laissé Cybelle environ 1 kilomètre avant l’entrée du village et j’ai poursuivi la route avec Junior. Je prends des photos tout le long du chemin qui nous mène au village tellement je trouve le paysage agréable. Je n’avais pas encore vu le village!

Lorsque j’arrive au cœur du village je suis vraiment sous le charme. La rivière traverse le village qui est au pied d’une falaise. C’est vraiment un décor enchanteur. Les terrasses des restaurants donnent toutes sur la rivière dont l’eau est d’une telle clarté qu’on y voit la flore aquatique qui donne à la rivière sa couleur exceptionnelle. Je longe la rivière qui est bordée de kiosque où ils vendent toutes sortes de cossins puis j’arrive à une galerie où on y retrouve un moulin à papier. L’entrée est gratuite. J’attache Junior à un poteau à l’ombre près de la rivière et j’entre dans la galerie. Évidemment, le moulin est à l’autre bout et tout le long il y a des petites boutiques. Je passe près d’une confiserie et là c’est un feu d’artifice de couleurs. Un présentoir plein de chique (un genre de suçon) de toutes les saveurs est là qui me nargue. Je n’y résiste pas. Mais non, je n’ai rien acheté! C’est certainement beaucoup trop sucré pour moi, je me régale seulement de les prendre en photo. Il y a aussi des paniers pleins de biscuits et j’y ai même vu des meringues géantes! Une fois au fond de la galerie j’arrive au moulin à papier. Ah les cons, il est interdit de prendre des photos! Ils auraient pu l’indiquer à l’entrée de la galerie, je n’aurais pas perdu mon temps. Je rebrousse chemin pour retrouver Junior.

Je croise l’Office de tourisme et j’y entre pour demander ce qu’il y a à voir dans la région. L’officière me demande si je suis allé voir la source et comme je réponds par la négative elle me dit que je dois absolument aller la voir même si ce n’est pas le meilleur temps de l’année. C’est au printemps alors que le niveau de l’eau est plus élevé que la source nous présente son plus beau décor. Comme c’est juste à côté, j’emprunte le sentier qui nous y conduit et je m’y rends sur le champ. Encore une fois je suis tellement sous le charme que je prends plein de photos. J’ai d’ailleurs déjà pris une centaine de photos et je ne suis toujours pas arrivé à la source.




Lorsque j’y arrive, ce que je vois, c’est un énorme trou au pied de la falaise et au fond, de l’eau d’un bleu... comment dire… un ciboire de beau bleu, bon! Plusieurs personnes sont descendus jusqu’au fond du trou, à au moins 50 mètres de profondeur et je fais comme eux. Plus je descends et plus je ressens cette fraîcheur si agréable par une journée chaude comme aujourd’hui. Je suis pas encore au bord de l’eau mais je n’ose pas aller plus bas même si d’autres y vont. Il y a, un peu plus haut que moi, deux jeunes abrutis qui lancent des pierres dans l’eau. Je n’ai pas envie d’en recevoir une derrière la tête. Non mais qu’est-ce qu’ils sont cons! Ils n’ont pas des parents ces crétins? Je n’ai rien dit mais certaines personnes qui étaient plus bas les ont engueulées. Les deux imbéciles ne pipent pas un mot car ils sont allemands.

Quand je remonte, je trouve qu’il fait 2 fois plus chaud que tout à l’heure! Je passe devant un marchand de glace maison et cette fois-ci, je ne peux y résister! Je regarde les saveurs et il y a en une qui me surprend : Citron bleu! Je demande à la charmante marchande (qui à un décolleté si révélateur qu’il suggère à lui seul de prendre un cornet à 2 boules plutôt qu’une seule!) si ça existe réellement des citrons bleus et elle me répond :
- Oui! C’est un mélange de citron et de Curaçao!
- Et c’est bon ? Lui demandais-je.
- Ça dépend des goûts, moi je n’aime pas trop!
Ce n’est pas très vendeur mais bon comme ma curiosité est piquée j’opte pour une boule au citron bleu et une autre au chocolat noir!

La boule au chocolat était très bonne avec ses éclats de chocolat noir et celle au citron bleu goûtait plus le sorbet au citron qu’autre chose mais elle était vraiment très savoureuse elle aussi! Je me suis régalé! En allant porter ma coupe vide à la poubelle, j’informe la belle marchande que finalement j’ai bien aimé la saveur citron bleu, ce à quoi elle m’a répondu : « Tant mieux pour vous! ».
Résultat : Décolleté 1 – Diplomatie 0.

Je poursuis mon chemin jusqu’au village et je traverse le pont pour aller sur l’autre rive. Là encore la vue est superbe et je multiplie les occasions de prendre des photos de la rivière avec cette fois-ci la falaise en arrière-plan. À un endroit, il y a un petit muret qui dépasse du niveau de l’eau et qui est à environ 3 mètres de moi. L’eau ne semble pas très profonde alors j’ôte mes sandales et j’essaie de m’y rendre. Brrr, l’eau est glaciale et les galets au fond de l’eau sont glissants. Je ne peux pas aller très vite car je ne veux pas tomber. C’est fou mais plus j’avance et plus c’est profond, je dois relever mes bermudas au maximum pour ne pas les mouiller. Voilà, je suis rendu sur le muret, je prends quelques poses le temps que mon sang recommence à couler dans mes veines et je retourne sur la rive. Je me ballade un peu le long de la rivière avec Junior avant de continuer ma route vers Gordes.

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Une fois rendu près de Gordes, je vois une affiche indiquant le route à suivre pour aller au villages des Bories. J’avais lu quelque chose sur ce village dans mon guide mais à l’heure qu’il est, si je veux avoir le temps de visiter Gordes avant la tombée de la nuit, mieux vaut ne pas s’attarder. À peine 1 km plus loin alors que je suis presque à Gordes, je vois un panneau qui annonce un point de vue sur Gordes. Bon, allons voir ça! Oh my Gordes! Que c’est beau! Le village est perché au haut d’une montagne et au sommet on y voit un château.

Quand j’arrive à l’entrée du village, je n’ai d’autre choix que de continuer la route à pied. Désolé Junior mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée que tu viennes avec moi! Le stationnement est payant mais je ne vois pas où il faut payer! Je vais jusqu’à l’Office de tourisme qui se trouve dans le château, on me remet un plan du village et je demande à l’officière à quel endroit je dois payer le stationnement. Elle me répond qu’après 18h s’il n’y avait plus personne pour faire payer à l’entrée du stationnement c’est donc gratuit! Yé!

Je commence donc ma visite par la boulangerie qui est tout près. Je m’achète un croissant au cas où j’aurais un p’tit creux à combler. En face, la porte de l’église est ouverte et je fais exactement le contraire de ce que je fais lorsque je suis au Québec, j’entre. Je fais rapidement le tour et lorsque j’arrive au pied du crucifix, je constate que ce Jésus à l’air un peu efféminé! Ben coudon!


Je poursuis ma visite dans les petites rues étroites et escarpées. Elles sont un peu sombres car le soleil est rendu trop bas. Malgré tout je prends plusieurs photos, on verra bien! Quand j’arrive au bout d’une rue, j’ai un point de vue sur la campagne environnante et les remparts du village. J’essaie de prendre des photos tant qu’il n’y a personne dans le décor mais j’ai un peu de difficulté car il y a toujours quelqu’un qui tourne un coin. Tant pis, il y aura du monde sur mes photos car mes minutes d’ensoleillement sont comptées.

Les cloches de l’église annoncent qu’il est déjà 20 heures. Je ferais bien de commencer à regarder les menus des restos si je veux manger ce soir. Évidemment, les restaurateurs profitent de la manne pour avoir des prix plus élevés qu’ailleurs. J’en trouve quand même un qui offre un menu à mon goût et pas trop dispendieux, « Le Provençal » situé sur la place du château. Pour moins de 20 euros j’ai droit à un plat principal, un dessert et un quart de litre de vin rosé! Je mange à la terrasse et pendant mon repas le Mistral se met à souffler. L’auvent qui protège les tables fait un bruit terrible à chaque coup de vent. J’espère qu’il tiendra le coup, je n’ai pas envie de visiter l’hôpital du coin!

La veille à Orange j’avais mangé une crème brûlée tellement bonne, la meilleure que j’aie goutté dans ma vie, que ce soir j’ai envie d’en dévorer une autre! Ben tu me croiras pas mais elle est encore meilleure! Une fois mon repas terminé j’en profite pour aller prendre quelques clichés de Gordes la nuit avant de reprendre la route en direction de Cavaillon où je pourrai prendre l’autoroute et me trouver une aire de repos où passer la nuit. Manque de chance je n’ai pas trouver d’aire de repos avant… Avigon! Calvaire, je suis destiné à dormir là tout le temps ou quoi! Ça doit faire la dixième nuit que je viens dormir ici!
À suivre...

1 commentaire:

  1. Tu aurais pu m'en acheter des chiques à moi ! Et moi aussi j'aurai goûté au citron bleu, car j'adore le Curaçao, d'ailleurs je m'en suis ramené une bouteille lorsque j'y suis allée (à Curaçao)

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