Retrouve-moi sur mon nouveau blogue à l'adresse suivante: http://une-carte-postale.blogspot.ca/

Tu peux en tout temps m'écrire un commentaire. Toutefois afin d'éviter les messages indésirables, il sera publié sur le blogue lorsque je l'aurai approuvé! Ne sois donc pas étonné s'il n'est pas visible immédiatement!



mardi 28 septembre 2010

Retrouvez-moi sur mon nouveau blogue!

À partir du 18 juin 2011, vous pourrez me suivre sur mon nouveau blogue:
Une carte-postale de Daniel

Dans la mesure du possible, j'y ajouterai un vidéo chaque jour des endroits que je visiterai.
Vous pouvez également visionner mes clips sur ma page YouTube
J'adore lire vos commentaires et vos suggestions.

Au plaisir de vous y retrouver!

mardi 21 septembre 2010

Retour à Montréal



Où serais-je aujourd’hui, si à 13 ans, le 15 novembre 1979 plus exactement, je n’avais pas quitté mon Québec natal, ma ville de Montréal, mes amis Jacques et Michel, pour suivre mes parents et m’installer dans ce si petit village au fin fond de la Dordogne : Monpazier, village vieux de 700 ans avec une population d’environ 600 habitants et dont la moyenne d’âge devait friser les 100 ans! À vrai dire, ce n’est même pas à Monpazier que j’habitais mais plutôt dans la commune de Capdrot puisque les limites de Monpazier s’arrêtent à l’ombre de ses murs. Capdrot, c’est un petit village sans grand intérêt et où je n’ai mis les pieds que deux ou trois fois seulement.

Non, pour moi, c’est à Monpazier que j’habitais puisque c’est ce village que j’avais constamment sous les yeux. Je n’avais qu’à franchir le vallon qui nous en séparait et j’y étais en moins de 5 minutes, un peu plus si je m’amusais avec mes 6 voisines, des vaches qui n’étaient même pas noires et blanches comme les vraies vaches. Ou bien encore je pouvais parcourir les quelques 4oo mètres par la route qui passe devant la maison, marcher sur le mur du jardin de l’assassin de Monpazier, qui n’était pas encore un assassin à cette époque, passer au-dessus du lavoir – qui avait encore son toit dans ce temps-là – et ensuite devant le monument aux morts pour finalement arriver devant l’Hôtel de Londres à l’autre bout du village.

Le premier souvenir que j’ai de l’Hôtel de Londres c’est ce fameux lundi matin où papa m’avait déposé devant le grand platane où je devais attendre avec les autres jeunes du village l’autobus qui nous conduirait jusqu’à Beaumont, lieu où se trouvait le collège Léo Testut que j’allais dorénavant fréquenter en tant que demi-pensionnaire et je m’en souviens très bien, ce mot « demi-pensionnaire » m’avait terrorisé à l’époque. Je me souviens très bien aussi de ce silence lorsque je suis descendu de la voiture de papa sous le regard des autres jeunes, puis des murmures qui ont suivi jusqu’à l’arrivée de cet autobus scolaire – qui n’était même pas jaune-orange – dans lequel je suis monté le dernier. Tous les autres jeunes du village se sont assis au fond alors qu’il était vide et moi je me suis assis en avant, près du chauffeur. Ce que j’ignorais, puisque c’était la première fois de ma vie que je prenais un autobus scolaire, c’est que tout au long des 16 kilomètres qui nous séparaient du collège, l’autobus s’arrêterait pour faire monter d’autres jeunes élèves, jusqu’au moment fatidique où à un arrêt, une jeune fille monte et constate que je suis assis à sa place. Elle se retourne vers le chauffeur et lui dit :

- Mais m’sieur!? Il est assis à ma place!
- Tu n’as qu’à t’asseoir ailleurs! Lui répond-il.
- Mais m’sieur…!?
- Chut! Assis-toi!

L’autobus repart et moi je voudrais entrer dans le plancher tellement je suis mal à l’aise. En arrivant au collège le chauffeur me demande de rester dans l’autobus le temps que les autres descendent et une fois seuls il m’explique que ce soir au retour je devrai aller m’asseoir avec mes autres camarades à l’arrière. En quittant l’autobus je me dirige comme convenu vers le secrétariat où je dois transcrire mes horaires de cours avant qu’on me conduise ensuite vers une salle où se trouvent mes nouveaux camarades de classe.

C’est un peu drôle mais la première heure de la semaine, ma classe n’a pas de cours mais plutôt une période « d’étude » où on n’a rien de spécial à faire si ce n’est que de réviser nos leçons, finir nos devoirs, lire, enfin n’importe quoi mais dans le silence total car le « pion » surveille! Malgré tout j’en entends quelques-uns qui chuchotent dans mon dos.

L’heure d’étude terminée nous quittons cette salle et je suis mes nouveaux compagnons de classe dans une petite salle à l’extérieur, c’est là où nous serons donnés la majorité de nos cours. Premier cours de ce lundi matin : Anglais. Nous sommes tous assis dans la classe lorsqu’une petite femme d’un certain âge entre. C’est madame Viala, la prof d’anglais. Tous les élèves se lèvent, je les imite et la prof prononcent quelques mots en anglais et tous les élèves se rassoient, je fais de même, bien sûr! Puis la prof commence un long monologue en anglais puis au moment où elle se tait, tous les élèves se retournent vers moi et me regardent. Là je comprends que la prof a dû me poser une question mais comme je ne comprends pas un mot d’anglais, je lui dis avec mon accent français de France de la région :

-S’cusez madame mais si c’est à moi que vous vous adressiez, je n’ai rien compris car je ne parle pas anglais!

La classe entière est morte de rire sauf la prof qui est rouge de colère et qui a hurlé quelque chose en anglais qui devait vouloir dire « Silence » et m’a expulsé de la classe en me disant :

- Monsieur Lacombe, au bureau du directeur!

La déléguée de classe est venue m’y rejoindre quelques instants plus tard et lui a tendu un billet rédigé par madame Viala. Après en avoir pris connaissance, le directeur s’approche de moi et me dit :

- Comme ça monsieur Lacombe, vous prétendez ne pas parler anglais?

Non mais c’est pas vrai, personne dans ce foutu collège ne veut me croire! Il faudra que mes parents viennent jusqu’au collège pour expliquer au directeur qu’au Québec on parle en français et que normalement j’aurais commencé à l’apprendre cette année au Québec.

J’ai su plus tard à la récréation que lorsque Mme Viala avait été informé qu’elle allait recevoir un petit canadien dans sa classe, elle avait dit aux autres élèves :

- Vous allez pouvoir pratiquer votre anglais car dès la semaine prochaine vous allez avoir un nouveau camarade de classe originaire du Canada et il aura probablement bien besoin de vous car peut-être qu’il ne comprendra pas très bien le français! Pauvre elle, elle a dû avoir l’air d’une belle cruche!

À la pause du dîner, j’ai fait la connaissance d’un autre personnage coloré du collège; Le « surge ». Le surge, c’est le surnom donné au surveillant général, celui qui fait régner l’ordre dans le collège. Les élèves demi-pensionnaires comme moi, doivent se mettre en rang comme à la petite école et attendre le signal du surge pour se rendre jusqu’au réfectoire, au pas et en silence. Suis-je réellement à l’école ou à l’armée? Une fois rendu dans le réfectoire nous nous dirigeons vers nos places, qui seront les mêmes pendant toute l’année scolaire, et attendons le signal du surge pour nous asseoir. Puis une femme entre dans le réfectoire et dépose un plat sur chaque table de 8 personnes et nous nous servons. Quand le surge quitte le réfectoire, le silence disparaît aussitôt et les discussions commencent. Toutefois le silence réapparaitra à deux autres occasions pendant le repas quand le surge fait son entré. Il en sera ainsi tous les jours!

Après le repas nous sommes obligés de nous rendre dans la cour d’école et de marcher en rond en se penchant de temps à autre pour ramasser des « papiers » imaginaires pendant près d’une heure, soit jusqu’à la reprise des cours. Quoi? Je ne peux même pas sortir de ce foutu collège pendant l’heure du dîner? Mais c’est pire que l’armée, c’est une prison! Pendant ces 3 années scolaires passées ici, je n’ai jamais eu l’occasion de visiter Beaumont!

Le soir de cette première journée au collège, je n’avais qu’une idée en tête; retourner chez moi au Québec. Il me faudra presque 3 ans avant que mon vœu ne se réalise, mais à quel prix? Quitter mes parents à l’été de mes 15 ans.

Qui serais-je devenu si je n’avais jamais quitté la France? Probablement que j’aurais été dans un lycée pour y apprendre un métier mais lequel? Encore aujourd’hui je ne sais pas encore ce que j’aurais voulu faire alors à 15 ans… Une chose qui est certaine c’est que sous aucune considération je ne serais devenu agriculteur.

Mais qui sais!? Quel genre de vie aurais-je eue? Je n’aurais probablement pas fini vieux garçon car en France, un québécois ça « pogne » plus qu’un « maudit français » au Québec! Qui aurait été ma femme? Marie-Claude, ma jolie rousse aux yeux verts qui était plus vieille que moi de seulement 24 heures? Nathalie, la fille du boulanger? Tiens boulanger c’était un métier qui m’intéressait à l’époque! Sylvie, mon amour d’une fin de semaine lors du voyage de fin d’année? Evelyne, la petite-fille de l’assassin, qui semblait indifférente mais qui demandera de mes nouvelles à mes parents toutes les fois qu’elle les rencontrait et ce pendant plusieurs années? Anne-Marie, qui n’avait d’espagnol que son nom de famille? Fabienne, Chantal, Béatrice, Jeannette… combien en oublie-je?

Combien d’enfants aurais-je eu? Ma femme aurait-elle accepté de les nommer Adéodat, Cunégonde, Euclide, etc.?

Aurais-je été plus heureux? Je ne serais peut-être jamais revenu au Québec et je n’aurais jamais connu tous ceux qui sont devenus mes amis aujourd’hui. Alors non, je n’aurais pas pu être plus heureux!

lundi 20 septembre 2010

dimanche 19 septembre 2010

samedi 18 septembre 2010

Château de Bonaguil

Une carte-postale de Bonaguil







Hier c’était une journée consacrée au bichonnage de Cybelle. Je l’ai bien nettoyée, passé l’aspirateur dans ses moindres recoins puis pour terminer, un bon massage au lave-auto automatique. Si tu la voyais, elle brille comme un sou neuf! Ensuite je suis allé passer l’après-midi avec Monique et Michel et c’est là que Monique m’a informée que le lendemain c’était la journée de la Culture et que le prix d’entrée pour visiter le Château de Bonaguil était réduit de moitié. Bon, je suis déjà allé au Château de Bonaguil lorsque j’habitais en France mais je n’avais guère été impressionné par ce gros tas de cailloux. Faut dire par contre que je ne l’avais pas visité. Alors puisque j’ai une dernière vraie journée de vacances avant mon départ pourquoi ne pas en profiter?
Donc en ce beau samedi ensoleillé, me voici en route vers le gros tas de cailloux de Bonaguil! Lorsqu’à la sortie d’un virage je l’aperçois, là, devant moi, dans toute sa splendeur, je réalise que mes souvenirs étaient erronés! C’est loin d’être un vulgaire tas de cailloux! C’est un magnifique tas de cailloux! Non je plaisante, c’est vraiment un magnifique château! Je ne sais pas pourquoi je pensais qu’il était totalement en ruines mais c’est loin d’être le cas. Si je n’étais pas volant de Cybelle, je pourrais penser me retrouver au Moyen-âge comme dans l’excellent film « Les Visiteurs »! Okaaaaay! C’est un vrai château de filles où on pourrait croire qu’une princesse attend son prince charmant du haut de sa tour. Je comprends mieux pourquoi ma sœur Martine a voulu se marier ici!
J’arrive à la billetterie environ 45 minutes avant le début de la visite-guidée. Deux options me sont proposées pour le même prix. La première est de visiter à mon rythme à l’aide d’un plan ou attendre le début de la visite-guidée. J’opte pour la première! J’entre dans l’enceinte du Château en suivant l’itinéraire sur le plan mais après 30 minutes, je réalise qu’il serait plus intéressant d’avoir un vrai guide en chair et en os. Je retourne donc à l’entrée!
Dès les premières minutes de la visite, je constate que j’ai bien fait de revenir car grâce aux commentaires du guide, je remarque plein de détails auxquels je n’avais pas porté attention plus tôt! Il ne faut pas que regarder partout autour de soi mais aussi au-dessus et en-dessous aussi! J’apprends aussi que le château tel qu’on le voit de nos jours est le résultat de plusieurs siècles de constructions. En 1271, il n’y avait qu’une seule tour qui est aujourd’hui la base du donjon. C’est au XVe siècle que Bonaguil prendra les allures d’une véritable forteresse avec l’ajout de tours, ponts-levis et d’un système défensif moderne basé sur l’artillerie à feu mais qui n’a jamais servi!
Au milieu du XVIIIe siècle, le château subira de nouvelles transformations dues à Marguerite de Fumel. Fini le temps des ponts-levis, bienvenue l’esplanade. Lors de la Révolution Française, une loi ordonne de démolir les constructions et de décapiter les tours. Le château est pillé et abandonné. En 1860, la commune de Fumel prend possession du château et le fait classer monument historique.
Finalement la visite-guidée aura durée presque 2 heures et malgré tout, pendant que je prends des photos sur la terrasse du donjon, j’entends des gens qui faisaient partie du groupe qui critiquent les commentaires du guide. Ils lui reprochent de ne pas avoir parlé de ci ou de ça! Cibole! C’est une visite-guidée, pas une thèse de doctorat! Maudits français, jamais contents!
Je resterais bien encore dans le château pendant des heures mais l’heure de la fermeture a sonné, ma carte-mémoire est pratiquement pleine et mes piles sont en train de rendre l’âme. Il ne me reste plus qu’à descendre jusqu’au stationnement mais avant je fais un petit crochet vers le cimetière où je fais une rencontre inattendue. Un chat se prélasse au soleil sur une tombe. Est-ce que c’est son maître qui est dessous? Évidemment, je ne peux résister à la tentation d’une douce caresse, ce qui ne déplait pas à ce matou qui ronronne aussitôt! Lorsque je continue ma route, mon nouvel ami ne me quitte plus d’une semelle! Ce n’est que lorsque j’arrive dans un virage au cours de ma descente vers le stationnement qu’il s’arrête et me regarde m’éloigner! Ciao l’ami!
Merci Monique de m’avoir conseillé de visiter le Château de Bonaguil, je ne le verrai plus jamais du même œil!
À suivre…

vendredi 17 septembre 2010

jeudi 16 septembre 2010

mercredi 15 septembre 2010

mardi 14 septembre 2010

Abbaye Saint-Martin de Canigou

Alléluia!



Hier soir après être allé voir un film au cinéma en banlieue de Perpignan, je suis allé manger dans un des restaurants qui se trouvent juste en face. J’avais l’embarras du choix : Crêperie, asiatique, etc., mais finalement mon choix s’est arrêté sur « La Boucherie ». Je ne le regrette pas car les prix sont raisonnables, la bouffe est excellente, le service est impeccable et l’ambiance est assez particulière. Je t’explique. À plusieurs reprises pendant mon repas, une cloche sonnait et à chaque fois, peu importe où se trouvait les employés, ils criaient quelque chose que je n’ai pas compris tout de suite. Lorsque une hôtesse est venue me voir pendant le repas pour s’assurer que tout allait à mon goût, je lui ai demandé pourquoi la cloche sonnait et ce que les employés criaient. Elle m’a expliqué qu’à chaque fois qu’un client paye son addition à la caisse et qu’il dépose un pourboire dans le « cochon », la cloche sonne et les employés crient un « MERCI! ». Wow! Quelle bonne idée et comment résister à la tentation de ne pas laisser un pourboire!

Donc quand je vais payer mon addition, avant de déposer mon pourboire, je prends mon appareil photo afin de filmer la réaction du personnel. Après coup, je discute avec l’hôtesse et le gérant pendant plusieurs minutes avant de prendre la route en direction de l’aire de repos du « Village Catalan », dernière aire de repos avant la frontière espagnole car demain ce sera ma dernière journée de tourisme avant de reprendre la route vers Monpazier.

Eh oui, j’ai réalisé aujourd’hui que dans une semaine mes vacances seront réellement terminées! Mardi prochain, je me lèverai à Toulouse et le soir, je me coucherai dans mon lit à Montréal! Snif! Inévitablement, je me répète la même question années après années : Pourquoi faut-il que toutes bonnes choses aient une fin? Comme dirait Caliméro : « C’est vraiment trop injuste! ».

Une fois arrivé sur l’aire de repos, je m’arrête à la station-service pour une pause pipi et aussi pour voir où se trouve la douche afin d’avoir l’air d’un habitué demain matin. 5 minutes plus tard, je retourne à la voiture et me dirige vers une place ombragée pour m’y installer pour la nuit. Une fois la voiture transformée en chambre 5 étoiles, je décide de visionner les clips que j’ai tournés au resto et transférer les photos des derniers jours car ma carte mémoire commence à être pleine.

J’installe l’ordinateur et lorsque je veux sortir l’appareil photo de mon sac à dos, il n’y est plus! Les battements de mon cœur s’intensifient et je commence à paniquer. Il y avait des gens devant la station-service lorsque je m’y suis arrêté et ils n’y étaient plus lorsque j’en suis sorti. Aurais-je oublié de verrouiller les portes et ils en auraient profité pour voler mon appareil? Pourquoi ne sont-ils pas partis avec le sac-à-dos au complet! Voyons, ça n’a pas de bon sens! Je retourne à la station et de là je téléphone au restaurant juste au cas où… Je ne sais pas pourquoi cette fois-ci j’ai pris une carte d’affaire du resto alors que je n’en prends jamais! À l’heure qu’il est, le resto est fermé mais après plusieurs sonneries quelqu’un me répond. Je reconnais la voix du gérant et après lui avoir dit que j’étais le québécois avec qui il avait discuté plus tôt, il me dit que j’ai oublié mon appareil photo près de la caisse! Alléluia!

Malheureusement, je suis à plus d’une heure de route du resto et je ne pourrais pas m’y rendre avant que le personnel ait quitté. Le gérant me propose de revenir le lendemain pour récupérer l’appareil. Soulagé, je retourne à la voiture mais sachant très bien que je n’arriverai pas à fermer l’œil de la nuit, je reprends la route en direction du restaurant. Évidemment, l’endroit est désert lorsque j’y arrive. Comme il est impossible de rester sur les lieux jusqu’au lendemain matin, je roule sur la route nationale et je m’arrête sur l’accotement où je passerai la nuit.

Stressé, je n’ai pas réussi à fermer l’œil de la nuit et dès les premières lueurs de l’aube je retourne vers le resto où j’attendrai l’arrivée du premier employé. Il est passé 11h00 lorsque finalement je reprends possession de mon appareil. Une chance qu’il y ait encore du monde honnête!

La journée étant bien entamée, je dois changer mes plans pour cette dernière journée de tourisme. Hier j’hésitais entre 3 alternatives : Une dernière journée à la plage, visiter l’abbaye de St-Martin-du-Canigou ou Cerbère. J’avais opté pour cette dernière car le jour même pendant ma visite du Palais des rois de Majorque il y avait un artiste qui exposait des dessins de Cerbère et ça semblait vraiment magnifique. C’est d’ailleurs pour cette raison que je m’étais rendu près de la frontière. Mais là, je suis de nouveau à Perpignan et je dois choisir entre les deux autres options. La plage pourrait être une bonne idée puisque je pourrai y prendre une douche mais peut-être inconsciemment j’opte pour l’abbaye! Qui sait, probablement veux-je remercier le bon Dieu pour mon appareil-photo!

Bon, tu commences à me connaître! Je ne planifie jamais ce que je vais faire à l’avance et j’utilise mon guide de voyage seulement pour me donner des idées des endroits qui pourraient m’intéresser. Comme pour les films, je ne veux pas trop en savoir avant de les voir, pour l’abbaye c’est la même chose! J’ai vu une photo dans le guide mais je n’ai pas lu le texte qui l’accompagne. Une chance car si je l’avais lu je n’y serais JAMAIS venu! Voici les premières lignes dans le guide : L’accès du lieu est interdit aux voitures, la montée se fait donc à pied. L’abbaye est perchée à 1065 m d’altitude sur un promontoire rocheux… ». À Casteil, au début du sentier, il y a un panneau informant le public des horaires des visites, des tarifs, etc. C’est justement le « etc. » que je n’ai pas lu! J’ai juste pris une photo du panneau en me disant que je le lirai lorsque je regarderai mes photos quand je serai de retour à Montréal! La prochaine visite guidée est dans 10 minutes, je n’ai pas de temps à perdre! Encore une fois, si j’avais lu le panneau, probablement que j’aurais fait demi-tour en lisant cette ligne : « Distance 1600 m, dénivelé 300 m, à pied environ 25 à 50 minutes. »

Je l’ai finalement lu le panneau! Pas à Montréal comme je le prévoyais mais lors d’une des nombreuses pauses que j’ai fait. Je ne sais pas quelle distance il me reste à parcourir mais est trop tard pour changer d’idée. Et quand au tournant d’un ultime virage j’aperçois finalement l’abbaye, je te jure que j’ai cru entendre le « Alléluia » de Händel dans ma tête! J’ai réussi et je suis vraiment heureux d’avoir persévéré. C’est magnifique! Mais pourquoi diantre avoir construit cette abbaye dans ce lieu si isolé?

Pendant la visite j’apprends que le comte Guifred II entreprend la construction de l’abbaye autour de l’an 1000 avant de devenir lui-même un moine. Il y mourut en 1050 et est enterré dans sa tombe qu’il a lui-même creusé dans le roc. Puis en 1428 un violent tremblement de terre détruisit une grande partie de l’abbaye qui sera définitivement abandonnée en 1783. Ce n’est qu’en 1902 que les ruines sont rachetées et qu’une première phase de restauration commencera et de poursuivra jusqu’en 1932. Ce n’est qu’en 1988 que la vie spirituelle reprendra dans ces lieux quand la Communauté des Béatitudes se voit confier la mission d’assurer l’entretien des bâtiments et d’accueillir les visiteurs.

La descente vers la voiture est moins longue que la montée mais tout aussi éprouvante. Il faut constamment se retenir de ne pas courir. Lorsque j’arrive en bas, mes jambes n’en peuvent plus et j’ai des ampoules sous les pieds! Comble de malheur, en quittant le stationnement, je n’ai pas vu le petit muret et j’inflige une cicatrice à Cybelle sur le pare-choc. Pauvre Cybelle! Allez ma belle, les vacances sont terminées, nous prenons la route vers la maison.

À suivre…

lundi 13 septembre 2010

vendredi 10 septembre 2010

Abbaye de Montmajour

Blablabla



Ce vendredi je suis allé visiter l'abbaye de Montmajour qui, paraît-il, est une des mieux conservée! Je n'irai donc pas voir les autres! Bon c'est vrai que c'est moins en état de décrépitude que le château de Bonaguil mais ce sont des ruines tout de même! Mais des maudites belles ruines, enfin ce qui n'est pas en ruine dans ces ruines, cela s'entend, ou se lit dans ce cas-ci!

Avant de faire la visite j'ai profité de la fraîcheur sous les arbres où j'étais stationné pour faire une petite sieste car même si la journée était encore jeune, je cognais des clous. Ben figure-toi que je me suis réveillé à 14h00! Je n'ai pas regardé à quelle heure je l'avais commencé mais il devait être autour de midi et demie car je me disais que si c'était comme les derniers endroits que j'ai visité, ça devait être fermé pendant l'heure du dîner!

La visite qui devait ne durer qu'environ 1 heure m'en a pris plus de 3. Faut dire que pendant la visite j'ai rencontré un couple de Québécois qui venait du Lac St-Jean et qui sont en vacances pour 2 mois en Provence, les chanceux! On a discuté un bon moment de ce qu'ils ont vu et de ce qu'ils voulaient voir et eux ont beaucoup aimé le château de Tarascon que j'avais vu l'an dernier et dont j'avais été déçu. Je les ai informé pour le Palais des Papes qu'ils n'ont pas encore vu, que tout ce qu'il y a à voir ce sont des murs!

Ensuite, j'ai continué la route dans le but de revenir sur mes pas un peu plus loin car je voulais avoir une vue sur l'abbaye mais j'ai complètement oublié quand j'ai vu une indication pour un aqueduc romain. J'y suis allé! Ce ne sont que des ruines à travers une oliveraie mais je me suis rendu jusqu'au bout où se trouvait jadis un moulin.

Puis en voulant finalement revenir sur ma route, j'ai vu une autre indication pour le "Moulin de Daudet". J'y étais déjà allé il y a 20 ans mais comme je suis tout près, pourquoi pas ne pas y faire un saut! Le stationnement est obligatoire et coûte 3 euros mais après 17h30 c'est gratuit, génial! Je monte quelques marches et je le vois au tournant du chemin, doré par les rayons du soleil couchant. C'est magnifique mais il y a 2 couples de touristes qui sont dans le portrait et qui ne semblent pas vouloir changer de place. Maudits touristes! Je m'approche et qu'est-ce que j'entends? Ben oui un autre couple de Québécois, de Québec ceux-ci et un couple de français mais du Nord ceux-là si je me fie à l'accent. On discute un peu puis les Québécois s'en vont et me laissent avec les français! Je crois que je les ai sauvé! C'est encore des &%$/£ de twits comme le gars rencontré sur le Mont-Ventoux mais là, ils sont 2! Ciboire que je suis pas chanceux! Mais cette fois-ci, je coupe plutôt court et je m'éloigne un peu pour prendre des photos pendant qu'il me jase ça! Le bonhomme me demande si je veux qu'il me prenne en photo devant le Moulin ce que je refuse. Je lui dit que je n'aime pas me voir sur mes photos. Je n'ai pas besoin d'y être pour prouver à qui que ce soit que j'y étais! Comme le soleil est derrière moi, mon ombre est projetée sur le moulin et je la prends en photo et je lui dis que c'est la seule façon dont je suis sur mes photos. Quelle gaffe ce que je viens de dire!!! Il commence à me déblatérer qu'il ne faut pas prendre les ombres en photos et blablabla et blablabla... Je l'interromps en lui disant que c'est drôle ce qu'il me raconte car je suis justement en train de lire le nouveau roman de Marc Levy; "Le voleur d'ombres", qui soit dit en passant est très léger et très agréable à lire! Puis quand je vois qu'il semble être reparti pour me jaser ça, je lui dis que je dois quitter car j'ai encore beaucoup de route à faire. OUF!

Finalement en repartant, je prends la route en sens inverse pour enfin voir l'abbaye de l'autre côté mais peut-être que j'ai été distrait mais j'ai manqué la route et finalement je suis arrivé à Arles par une autre route! Tant pis! Alors que je me dirigeais pour aller dans la ville de Arles, la route est fermée car c'est la Féria en ville! Je fais demi-tour et me rends jusqu'à un Buffalo Grill où je vais terminer cette journée par un bon repas!

À suivre... peut-être, si tu m'écris un mot!

jeudi 9 septembre 2010

Montélimar

Bonne fête Carine!


mercredi 8 septembre 2010

mardi 7 septembre 2010

lundi 6 septembre 2010

dimanche 5 septembre 2010

samedi 4 septembre 2010

vendredi 3 septembre 2010

jeudi 2 septembre 2010

dimanche 29 août 2010

vendredi 27 août 2010

mercredi 25 août 2010

mardi 24 août 2010

vendredi 20 août 2010

Nîmes




Le prochain chapitre sera publié... lorsque je l'aurai écrit! En attendant tu peux toujours regarder les vidéos que j'ai ajouté aux chapitres 2 et 4!

À bientôt!


Une autre version est disponible sur YouTube en HD : 15 secondes en Provence


mercredi 18 août 2010

mardi 17 août 2010

Vergèze

Chapitre 5

À ta santé!




Encore une fois ce matin, je me réveille tôt! Tant mieux puisque qu’aujourd’hui je vais à Nîmes, je pourrai en profiter pour visiter les arènes et la ville. C’est bête mais j’ai eu la chance de visiter Nîmes quand j’avais 13-14 ans puisque ma tante Édith, Didi pour les intimes, y habitait. Mais dans ce temps-là, je n’avais pas encore d’intérêt pour ces choses-là! Ce que j’aimais lorsque j’allais à Nîmes c’était d’aller dépenser tout mon argent de poche dans les “flippers” et les jeux vidéo. Bon d’accord, ce n’est pas très brillant mais c’était quand même mieux que de fumer en cachette ou de faire d’autres niaiseries du genre. Pour moi Nîmes dans ce temps-là, c’était La Mecque du “flipper”! Faut dire qu’à côté de Monpazier où il n’y en avait que 3 dans tout le village, ce n’était pas difficile à battre! Ils avaient beau les changer 2 fois par année, ce n’était pas long que je les connaissais par cœur et que je me tapais des scores incroyables. En y repensant je me revois derrière le flipper et les copains autour qui me disaient “Allez canadiens, fais-là cracher des parties gratuites!”. Souvent je passais mes journées à jouer sans qu’il ne m’en coute un franc. Les copains me payaient une partie et on accumulait les parties gratuites. Je me souviens aussi de cette fois où… Mais je m’éloigne du sujet! Bon en route pour Nîmes!

En quittant mon aire de repos près de Lunel, je vais prendre un expresso tu sais où et en repartant j’emprunte la N113 pour me rendre jusqu’à Nîmes. Lorsque j’arrive près de Vergèze, je vois une indication pour la Source Perrier. Oui, oui, LE Perrier que tout le monde connait, cette eau pétillante si désaltérante mais que malheureusement Air Transat ne connait pas! Toutes les fois que les hôtesses de l’air me demandent ce que je veux boire, je demande “un Perrier, SVP!” mais elles me répondent toujours la même maudite affaire: “On n’a pas de Perrier! On a du Club Soda, c’est presque pareil!”. Non madame, c’est pas pareil pantoute! Je le pense mais ne le lui dis pas, j’ai d’la classe moé, crisse!

Et hop, je vire vers la Source Perrier! Les arènes de Nîmes sont là depuis 2000 ans, elles peuvent bien m’attendre une journée de plus! Il est 11h30 lorsque j’arrive au château et j’apprends que la prochaine visite guidée n’est qu’à 14h00. La personne à la caisse me dit que je peux toujours visiter les parties gratuites, c’est à dire le musée et la galerie des publicités et que je peux également visionner les 2 films que les gens regardent habituellement après la visite de la résurgence. Bah pourquoi pas, je sauverai du temps en procédant comme ça! Ah ha! Toi aussi tu ne sais pas ce que c’est la résurgence! Ben r’garde dans le dictionnaire! Bon OK voici le lien sur Wikipédia, va voir ce que c’est et reviens, je t’attends!

Ça y est, tu as appris ce qu’était une résurgence? Eh bien figures-toi donc que la visite guidée pour aller jusqu’à la résurgence ne coûte que 3 euros et qu’en plus nous avons le droit à une dégustation gratuite! Ça vaut la peine d’attendre! Surtout qu’après avoir vu les 2 films et visité les parties gratuites, il est déjà rendu 14h00! Ça passe vite, hein? La guide nous attend à l’extérieur du château, s’assure que nous sommes tous là et nous la suivons! Je pétille d’impatience! Après avoir traversé le parc, nous arrivons sous un espèce de kiosque. La résurgence est sous nos pieds! La guide nous explique un peu l’histoire de cette eau aux vertus thérapeutiques qui doit son nom au docteur Louis Perrier puis après beaucoup de bla-bla nous descendons voir cette résurgence de plus près!

Le plus près que nous avons pu nous approcher c’était au travers d’une vitre couverte de buée que nous pouvions à peine distinguer cette eau naturellement pétillante jaillir du sol. J’ai tenté de filmer comme tu peux le constater, mais le résultat est assez décevant. Je n’ai pas très bien compris pourquoi nous ne pouvions pas la voir de plus près, surtout que de nos jours l’eau n’est plus embouteillée depuis la résurgence pour des raisons d’hygiène. L’eau est maintenant puisée directement sous la terre, avant qu’elle ne se mélange au gaz carbonique afin de répondre aux exigences de l’État car l’eau et le gaz doivent être analysé séparément. Ce que nous buvons de nos jours est une eau minérale naturellement reconstituée.



Quelques minutes plus tard nous ressortons des profondeurs de la résurgence pour revenir sur la terre ferme. La visite se termine sur une période de question puis c’est tout! Pas de visite de l’usine d’embouteillage, rien! L’usine ne se visite plus depuis quelques années afin de répondre à des normes ISO sur la sécurité et pour des raisons d’hygiène également! On peut voir le processus dans le film que j’ai vu précédemment mais c’est un peu bête puisque nous sommes juste à côté! En plus le film étant projeté dans la salle qui fait aussi office de musée, le son n’était pas fameux, il y avait de l’écho et en plus il y avait souvent des visiteurs qui discutaient et enterraient le son. J’ai par contre bien aimé les explications de la guide pendant la visite mais malheureusement demain j’aurai tout oublié!

Nous retournons en direction du château et la guide nous informe que pour nous prévaloir de la dégustation gratuite nous devons remettre le petit coupon attaché à notre billet à la personne à la caisse qui nous remet… une bouteille de 50cl en plastique, comme celles qu’on retrouve à l’épicerie! Ah ben tab#&”/$*+(!!! C’est ça “La dégustation”!!! Zen… il faut que je reste zen! Assez décevant merci! Je suis resté sur ma faim… ou plutôt ma soif!

À suivre...


Pour en connaître un peu plus sur l’histoire de l’eau Perrier clique ICI.

jeudi 12 août 2010

Monpazier

Chapitre 4

Au marché




Jusqu’à maintenant je n’ai pas réussi à dormir une nuit complète d’un seul trait. Je m’endors ver 11 heures, minuit mais je me réveille aux alentours de 3 heures du matin et n’arrive pas me rendormir avant 7 ou 8 heures et je ne me réveille que vers les 11h30, midi. Par contre, jeudi matin je tenais absolument à me lever plus tôt, c’est à dire vers 9h00 car c’est le jour du marché à Monpazier. Mercredi soir j’ai essayé quelque chose qui je l’espérais, allait fonctionner. En fin d’après-midi j’étais allé à Villeneuve faire quelques achats et après je prévoyais m’arrêter à Lacapelle pour faire une petite visite à René, Éliane et Hélène. Sauf que je ne m’attendais pas à rester si longtemps à Villeneuve! C’est un peu de ma faute car je n’ai pas pu m’empêcher de faire une escale au Mc Do afin de profiter de la connexion Internet gratuite. Je n’ai pas vu le temps passer si bien que j’y ai mangé et bu un bon expresso malgré l’heure avancée. Je suis parti du resto à minuit et demi et je suis arrivé à Monpazier qu’aux environs de 1h20 du matin. Je ne te dirai pas que papa venait, lui aussi, tout juste de rentrer de souper chez son cousin, au cas où ça viendrait aux oreilles de maman. Quoique… elle ne pourrait rien dire puisqu’elle aussi est rentrée dans ces heures-là le soir de mon départ alors qu’elle allait à une fête surprise organisée pour Dominic, mon neveu.

Toujours est-il que l’effet du café m’a tenu éveillé jusqu’à 3 heures du matin et que j’ai dormi d’une traite jusqu’au lendemain… 9h00! Et depuis, plus de trace de ce foutu décalage horaire. Faudrait bien que je m’en souvienne la prochaine fois!

Donc, jeudi matin je monte au village avec Fringant, mon nouveau compagnon de voyage qui porte très bien son nom! Ce fût notre première ballade officielle ensemble. Bon, ce n’était pas la plus longue ballade puisque le village n’est qu’à 300 ou 400 mètres de la maison. Après avoir attaché Fringant à un poteau juste en face de la mairie, je traverse la rue et je me retrouve au beau milieu de la place du village, qui est envahie de touristes et de commerçants de tous genres. Des charcutiers, des poissonniers, des fromagers, des maraîchers, des marchands de vins, un marchand d’ails (ou un marchand d’aulx si tu préfères), des vendeurs de pacotilles, des artisans, un bouquiniste de livre en anglais (!), des marchands de pizzas, de paellas, de gaufres et même un africain qui vend les mêmes maudites cochonneries que ses potes africains qu’on retrouve partout: des montres de mauvaises qualité, je le sais, je m’y suis fait prendre 2 ou 3 fois; des ceintures en cuir comme celle que j’ai acheté dans un magasin à un dollar et plus sur la rue Mont-Royal juste à côté de mon agence de voyage préférée, La Rose des Vents; des girafes en bois (???), je ne comprends toujours pas ce que viennent faire des girafes en bois en plein milieu du Périgord!; des lunettes de soleil qui ont déjà été à la mode dans une autre vie, etc.…

Enfin bref, la place est pleine et même que ça déborde sur les rues avoisinantes. J’ai même croisé papa 2 ou 3 fois alors qu’il discutait avec des gens qu’il connait. Il était venu chercher du pain à la boulangerie mais je le connais bien mon père… je suis comme lui! Lorsque je reviens à la maison, je prépare Cybelle pour le grand départ. À 17 heures je conduis papa chez Brigitte qui l’emportera demain matin jusqu’à l’aéroport de Bordeaux, quant à moi, je poursuis ma route en direction… la playa! OLÉ! Mais d’abord je compte faire une escale à Toulouse pour aller au cinéma voir le film “L’âge de raison” avec Sophie Marceau. Ce que je n’avais pas prévu cependant c’est qu’en passant devant un restaurant Buffalo Grill, j’allais céder à la tentation! Évidemment, j’ai raté la dernière séance au cinéma à Toulouse alors je continue ma route pour me rendre jusqu’à mon aire de repos préférée au sud de Toulouse, celle qui borde le Canal du Midi et où j’arrive à capter Internet gratuitement! C’est là où je passerai ma première nuit avec Cybelle. Une fois bien installé, AAAA ATCHOUM! ATCHOUM! Et re-ATCHOUM! Ben coudon! Je ne sais pas ce qui se passe mais je n’arrête pas d’éternuer. Je fais peut-être une allergie aux plumes de l’oreiller! J’ai éternué comme ça pendant une bonne heure avant de finir par tomber dans les bras de Morphée.

À suivre…

mardi 10 août 2010

Bergerac

Chapitre 3

Fais partir l’auto!



Je me suis réveillé à 3 heures du matin et je n’ai pas réussi à me rendormir. J’ai tout essayé, compter les moutons, faire des sudokus, jouez au « Mahjong Titans » sur l’ordinateur, videz une carte mémoire pleine de photos de mes vacances d’il y a deux ans, la remplir de MP3 pour tester mon bidule que j’ai acheté chez Radio-Scrap demain dans la voiture mais rien à faire, je n’ai pas réussi à me rendormir… avant 7 heures! Le radio-réveil, sans radio et sans réveil, placé près du lit affiche 11:49 quand je tente de rouvrir les paupières qui semblent être collées. Moi qui espérais me lever tôt pour aller acheter un croissant et une chocolatine au village pour mon déjeuner, c’est raté! Mais papa s’est levé avant moi y est déjà allé puisque un sac avec trois chocolatines bien fraîches trône sur la table de la cuisine. Mais aucune trace de papa, la maison est silencieuse!

Je sors de la maison en effeuillant mon « p’tit-déj » comme disent les français, les yeux encore à demi clos et je pars à la recherche de papa. La voiture est devant la porte, il ne doit pas être bien loin. Alors que j’allais faire le tour du parc par le chemin nouvellement goudronné, j’entends des pas en bas près du garage. Je coupe donc à travers le parc pour aller à sa rencontre. Je constate qu’il n’est pas seul, il y a Jeannot Vergne avec ses petits enfants qui sont affairés à dépouiller le prunier de ses fruits. Je profite du fait qu’il y a un escabeau près du mur pour y monter dessus et prendre quelques photos de la maison de l’autre bout du parc. C’est la première fois que je marche sur les murs que papa a bâti. Je peux affirmer qu’ils sont solides!

Lorsque j’en redescends, je continue ma ballade en retournant vers la maison et je constate que le garage que papa a construit sous la terrasse est ouvert. C’est seulement la deuxième fois que je le vois ouvert, la première fois c’était en 1996 lors du mariage de Martine et je ne me souviens pas d’y être entré! Cette fois-ci, je ne rate pas ma chance! Ayoye, c’est grand en titi! Il y a de la place pour 6 voitures! D’ailleurs d’un côté il y a un tracteur en entrant, un genre de vielle charrette à l’autre bout et entre les deux, la 4L qui appartenait à Popeye. De l’autre côté, il y a plusieurs cochonneries qui servent à je-ne-sais-quoi et Ô surprise, la veille camionnette que papa avait acheté à Siorac en 1979 dans le but de la retapée. Il semble qu’il n’a pas encore commencé! Aux fenêtres du garage, les rideaux sont faits de toiles d’araignées un peu comme ceux qui ornaient l’atelier de Popeye dans le temps. Est-ce qu’il s’agit des mêmes araignées? Qui sait!

Je poursuis mon safari-photo en sortant par l’autre extrémité du garage et j’arrive à la piscine où, l’an dernier encore, vivait la descendance des poissons rouges que je conservais dans un bocal au début des années 80, jusqu’au jour où on les a mis dans la piscine puisque nous partions en voyage. Je les avais d’ailleurs pris en photo l’été dernier mais je ne me doutais pas qu’ils seraient victimes d’un génocide commis par Mère Nature et sa sécheresse. Je m’apprêtais à remonter les escaliers le long de la maison quand mes piles ont rendu l’âme. Mon safari s’est donc terminé ainsi.

Plus tard avec papa nous nous rendons jusqu’à Bergerac où un Décathlon fraîchement construit nous attend les portes grandes ouvertes. Je m’y rends dans le but d’adopter un nouveau compagnon de voyage. Mon choix est déjà fait puisque j’ai vu sa photo et son prix sur Internet quand j’étais à Montréal. Malgré tout, puisque je suis sur place, j’en profite pour regarder les autres même s’ils ne sont pas dans la gamme de prix que je suis prêt à débourser. Sauf que là il y a un modèle 2009 qui est réduit de 150 euros ce qui fait qu’il coûte encore moins cher que celui que je veux. Le hic c’est qu’il n’en reste que deux de format « moyen » alors qu’idéalement c’est un « grand » qui me conviendrait mieux. Enfin, en remontant la selle au maximum ça devrait aller!

Nous nous dirigeons vers la caisse avec le « moyen » de 2009 quand nous passons devant le modèle 2010 qui lui aussi est à rabais mais pas autant et en plus il y a un « grand ». J’ai fait la gaffe de l’enfourcher et maintenant je n’ai plus envie de prendre le « moyen » de 2009! Ben coudon, tant qu’à adopter un nouveau compagnon aussi bien choisir celui qui me convienne le mieux, même si pour se faire il faut fouiller un peu plus profond dans ses poches. Donc nous reprenons notre route vers la caisse.

J’attends en ligne pour payer nos achats, les miens surtout car papa n’a acheté qu’un T-shirt qui était en spécial à 2 euros, et encore il a fallu que j’insiste pour qu’il le prenne! Lorsque le caissier termine avec son client, il me dit de changer de caisse car il doit fermer la sienne! Ah ben calvaire! Je suis toujours aussi malchanceux quand je passe à la caisse! Je passe donc à une autre caisse et je discute avec la caissière qui s’appelle Mélanie pendant qu’elle passe les articles sous son laser. Je paie la facture un peu distraitement, ce qui n’est vraiment pas mon genre puis je me dirige lentement vers la sortie. Tout en marchant, je consulte la facture et j’accélère le pas en criant à papa : « Fais partir l’auto, fais partir l’auto! ».

Je monte avec mon nouveau compagnon dans la voiture et nous quittons le stationnement illico. OUF! C’est en consultant la facture que j’ai réalisé que j’ai payé le prix du 2009 pour le modèle 2010!

À suivre…

lundi 9 août 2010

Toulouse - Monpazier

Chapitre 2

On prend toujours un train…


J’ai passé une drôle de nuit! Je dormais par intermittence et je me réveillais sans trop savoir où j’étais! Ce matin, c’est la femme de chambre qui m’a réveillé en faisant le ménage dans la chambre voisine. Heureusement car autrement je n’aurais pas eu le temps de faire grand-chose! Une fois la douche terminée j’ai traversé la rue et je suis allé acheter mon billet à la gare! Mais non, je n’étais pas tout nu! Je sais que je t’ai habitué à te raconter les moindres gestes que je fais mais là j’imaginais que tu comprendrais! Es-tu réellement si bête ou bien tu le fais exprès?

De retour à la chambre avec mon billet en main, je n’ai pas beaucoup de temps à perdre. Je prends quelques photos de la fenêtre de ma chambre, j’ai une belle vue sur la gare mais comme je ne suis qu’au premier étage, (pas le rez-de-chaussée!) la vue est un peu obstruée par les arbres mais ce n’est pas dramatique! Après je descends réserver la même chambre pour mon retour à Toulouse le 20 septembre et la gentille réceptionniste me demande si je ne préfèrerais pas une chambre au dernier étage, le cinquième, car elle a été récemment rénovée et la vue est magnifique autant sur la gare que sur les toits de Toulouse. On peut même y voir le clocher de la basilique St-Sernin! Je n’ai pas hésité une seconde, je réserve!

Ensuite j’ai tout juste le temps de faire un saut en ville pour prendre un bon café et consulter mes courriels et je retourne en direction de la gare si je ne veux pas manquer mon train. Je suis arrivé 8 minutes avant le départ. OUF!



Après un changement à Agen je repars une heure plus tard en direction de Monsempron-Libos, le village où mes grands-parents habitaient. En sortant de la gare, je vois Michel qui arrive en voiture et qui va se garer près de la gare. Je me dirige vers lui mais comme il constate que ce sont des places réservées pour les handicapés, il repart un plus loin! Gare à celui qui se gare à la gare dans un endroit réservé!

Une fois chez Monique et Michel, qui combattent une vilaine grippe, nous discutons pendant un moment avant que papa arrive pour me cueillir comme un fruit mûr! Évidemment nous discutons encore un bon coup avant de finalement reprendre la route en direction de Monpazier. Comme nous n’avons pas encore mangé, nous nous rendons chez Minou pour acheter une bonne pizza. Mais comme papa n’aime pas plus que ça manger au resto, nous l’emportons à la maison.

J’ai les yeux qui commencent à se fermer. Il est temps d’aller me coucher!

À suivre…

dimanche 8 août 2010

Entre ciel et terre

Chapitre 1

Si j'avais les ailes d'un ange...




Pendant que toi tu es encore en train de ronfler, moi je n'ai pas toujours pas terminé mon samedi même si on est déjà dimanche et que c'est le temps pour aller dîner au moment où je t'écris. Je viens à peine de terminé mon premier expresso en sol toulousain! Eh oui, je suis de retour au Mc Do de la place du Capitole. Le vol s'est très bien passé, même si mes voisins dans l'avion étaient plutôt, comment dirais-je... Bon je vais t'expliquer un peu la situation.

J'entre pratiquement le dernier dans l'avion, je ne me précipite pas comme tous les autres lorsqu'ils font l'annonce de l'embarquement. Moi je reste confortablement assis tout près de la porte et je regarde tranquillement les passagers se lever et se mettre en ligne et poireauter en attendant que les hôtesses contrôlent les cartes d'embarquement et demandent aux femmes voilées de se dévoiler. Mais là je te rassure, des femmes voilées, il n'y en avait pas dans mon avion! Quand je vois que la file n'est plus une file, je me lève et je me mets dans la file qui n'en est plus une. Tu ne perds pas le fil? Bon! De toute façon ça ne sert à rien de se presser car nous allons tous partir et arriver en même temps. Finalement au fil d'arrivée qui est l'hôtesse, je lui tends ma carte d'embarquement en pensant être le dernier passager en lui disant que je lui gardais le meilleur pour la fin. Mais voilà-tu pas qu'un hurluberlu arrive de je ne sais où et c'est lui le dernier, le salaud!, je suis certain qu'il l'a fait exprès! Bon de toute façon ce n'est pas si grave et ça n'a de toute façon rien à voir avec ce que je voulais te dire. Finalement, je suis un peu comme Fabienne Larouche, je peux écrire tout un paragraphe qui n'apportera rien à l'histoire! Si tu l'avais su, tu aurais pu passer directement au prochain paragraphe. J'espère que tu ne m'en veux pas?

Donc quand j'arrive à mon siège, le 16A, je constate que j'ai comme voisins une jolie jeune femme, une française si je me fie à son accent, mais malheureusement pour moi, elle n'est pas seule elle est avec son mec! Ça ne fait pas 2 minutes que je suis assis que déjà son mec commence à chiâler! Un vrai de vrai français! Bon je ne m'occupe pas trop d'eux, je range mon roman de Marc Lévy dans la pochette du siège devant moi, j'enlève mes souliers neufs (pas des 9, des 10), je sors mes écouteurs de mon sac et je les branche dans l'accoudoir, je déplie la tablette et j'y installe mon sudoku, je place mon coussin acheté chez Dollarama le matin même dans mon cou et place la couverture que j'ai acheté en même temps, je prends mon appareil photo en main car j'ai bien l'intention de filmer le décollage et peut-être même le mettre en ligne sur mon blogue (http://leschapitresdedaniel.blogspot.com/) pour que tu aies l'impression de voyager un peu avec moi et ça y est, je suis prêt! Mais pas comme Jean Charest qui on s'en est bien rendu compte qu'il n'était pas si prêt que ça dans le fond!

Bon j'espère que tu n'as pas sauter le paragraphe précédent en te disant que peut-être celui-là aussi n'était que du remplissage! Oh que non! Si c'est ce que tu as fait, je te laisse deux minutes pour aller le lire afin que tu comprennes bien ce que je vais te raconter dans les prochaines lignes. (Pendant ce temps là j'en profite pour boire une gorgée de mon expresso! SLURP! Mmmm!) Bon, tu es de retour? OK, je continue! Je suis bien installé et c'est à ce moment que je constate que le mec de ma voisine a passé la main dans son décolleté et qu'il est train de la tripoter! Non mais ça se peux-tu? Et elle, elle ne proteste même pas! Mieux, elle l'encourage lorsqu'il arrive à faire jaillir un sein de son chandail! Faut dire que son mec doit avoir 4-5 mois seulement mais quand même, un peu de retenue! Je me sens un peu mal à l'aise alors je me concentre sur mon hublot. J'avoue que j'ai eu un peu peur que ce petit français passe tout le voyage à chiâler mais il semble que la bouche pleine, et le ventre plein, il était aux anges. Quoique, moi aussi dans ces circonstances, j'aurais été aux anges!

Donc si je résume, brièvement, je te rassure, le vol s'est bien déroulé, l'avion s'est déposé sur la piste à 8h00 par un beau matin ensoleillé et un timide 17 degré. En sortant de l'avion je ne reconnais plus l'aéroport tant il a changé depuis l'année dernière. Il s'est vachement agrandi et embelli en un an! Ils ne niaisent pas avec la puck les français, quand ils construisent, ils font ça vite et bien! On devrait peut-être confier le contrat du CHUM à des français! Hey Ti-Jean, allume! Fais une enquête sur la construction au Québec pis compare avec ce qui se passe en France! Tu t'en mettras peut-être moins dans les poches mais au moins on aura du beau, du bon et du moins cher!

Ensuite j'embarque dans l'autobus qui me conduit jusqu'à la gare et de là je vais à mon hôtel. T'avais-je dit que je changeais d'hôtel cette année? Fini le Bristol! C'était peut-être le plus près de la gare et le moins cher mais la dernière fois que j'y suis allé, le matelas était défoncé et la télé n'avait qu'un bouton pour changer les postes en montant. Donc si tu étais sur la 2 et que tu voulais voir ce qu'il y avait sur la 1, il fallait passer tous les postes 1 par 1 jusqu'à 30 avant de retourner à la 1! Et pas avec une télécommande, non, il fallait se lever jusqu'à la télé! Pfff! C'est pas des vacances ça! Cette année j'ai réservé dans un 2 étoiles pour seulement 3 euros de plus qu'au Bristol qui n'a pas d'étoile. Si je compare, c'est presque un Palace! En plus ce n'est qu'à 100 mètres du Bristol et j'ai un parking de Vélib juste en face de l'hôtel! C'est-y pas génial? Le hic c'est que lorsque j'ai voulu emprunter un vélo, je n'ai pas pus puisque je n'ai pas de carte à puce. Me voilà donc piéton dans Toulouse! Une chance que je prends le train demain en direction de Monpazier. Et probablement que mardi j'aurai enfin pu adopter un nouveau partenaire de voyage puisque Junior a immigré au Québec à la fin de l'été dernier.

En sortant du Mc Do je pars à la recherche d’un bureau de tabac pour y acheter une carte de téléphone car je n’ai pas encore donné signe de vie, ni à Monique et Michel, ni à papa qui est à Monpazier depuis jeudi car mamie Lucienne est décédée la veille.

Je n’avais pas pensé que j’arrivais un dimanche et qu’ici, le dimanche est encore un jour de repos. Pas cons les français! Ils résistent toujours et encore à la société de consommation et ils ont raison! Ce qui fait que je n’ai pas pu téléphoner. Tant pis, je le ferai demain. Je n’ai pas plus pensé d’aller à la gare pour acheter mon billet de train, je m’y arrêterai en rentrant à l’hôtel.

Comme je passe devant le cinéma Wilson, j’en profite pour jeter un coup d’œil sur les films français qui sont à l’affiche et consulter les horaires afin de planifier ma soirée. Wow! Il y a quatre films français en ce moment et sur les 4, il y en a 3 qui m’intéressent beaucoup. Coup de chance supplémentaire, il y en a un qui commence dans 5 minutes et comme je suis bien réveillé grâce à mon expresso, je décide d’aller le voir sur le champ.

Ici aussi on a droit à une quinzaine de minutes de pubs avant le début de la projection et si tu jumèles ça à des fauteuils spacieux et confortable, à la température agréable, à la pénombre et au décalage horaire, tu as la combinaison parfaite pour t’endormir! Mais je suis fier de moi car j’ai résisté au sommeil et heureusement car mon film, « Le café du pont » était très bon. Une histoire toute simple, de bons comédiens, de belles images bref tout ce qu’on ne voit pas dans les films hollywoodiens! À un moment j’ai senti mes yeux se fermer mais je me suis ressaisi rapidement et je n’ai rien manqué.

Après le film je retourne à l’hôtel pour faire une sieste car je n’ai plus la force de lutter contre le sommeil. Lorsque je me lève, j’ai faim, donc je retourne place du Capitole pour manger une bonne salade tu sais où! Ensuite je repasse devant le cinéma mais j’ai manqué la dernière séance! Tant pis, je retourne à l’hôtel car finalement je suis un peu crevé!

À suivre…

samedi 7 août 2010

Décollage

Salut, si ça te tente de t'envoyer en l'air avec moi, regarde ce petit vidéo!

jeudi 29 juillet 2010

De nouveaux chapitres... bientôt!

Salut tout le monde,

Je sais, les derniers chapitres de mes vacances 2009 n'ont jamais été publiés!
J'en suis désolé, j'y reviendrai peut-être plus tard... lorsque les jours compteront plus de 24 heures, que les semaines auront un ou deux jours de plus, lorsque les mois seront composés de quelques semaines additionnelles, quand un 13e mois sera inventé, pourquoi ne pas créer un mois qu'on pourrait nommer "Vacances".
Toujours est-il que je reviendrai peut-être terminer les derniers chapitres de mes vacances 2009... après mes vacances 2010!
Si tout se déroule comme je souhaite, je partirai sous d'autres cieux dès le début du mois d'août.
Le 2 ou le 3! Faut juste que je commence par le commencement, acheter les billets et préparer mes valises!
Alors découragez-vous pas, vous devriez avoir de mes nouvelles bientôt!

Daniel