Chapitre 1
Si j'avais les ailes d'un ange...
Pendant que toi tu es encore en train de ronfler, moi je n'ai pas toujours pas terminé mon samedi même si on est déjà dimanche et que c'est le temps pour aller dîner au moment où je t'écris. Je viens à peine de terminé mon premier expresso en sol toulousain! Eh oui, je suis de retour au Mc Do de la place du Capitole. Le vol s'est très bien passé, même si mes voisins dans l'avion étaient plutôt, comment dirais-je... Bon je vais t'expliquer un peu la situation.
J'entre pratiquement le dernier dans l'avion, je ne me précipite pas comme tous les autres lorsqu'ils font l'annonce de l'embarquement. Moi je reste confortablement assis tout près de la porte et je regarde tranquillement les passagers se lever et se mettre en ligne et poireauter en attendant que les hôtesses contrôlent les cartes d'embarquement et demandent aux femmes voilées de se dévoiler. Mais là je te rassure, des femmes voilées, il n'y en avait pas dans mon avion! Quand je vois que la file n'est plus une file, je me lève et je me mets dans la file qui n'en est plus une. Tu ne perds pas le fil? Bon! De toute façon ça ne sert à rien de se presser car nous allons tous partir et arriver en même temps. Finalement au fil d'arrivée qui est l'hôtesse, je lui tends ma carte d'embarquement en pensant être le dernier passager en lui disant que je lui gardais le meilleur pour la fin. Mais voilà-tu pas qu'un hurluberlu arrive de je ne sais où et c'est lui le dernier, le salaud!, je suis certain qu'il l'a fait exprès! Bon de toute façon ce n'est pas si grave et ça n'a de toute façon rien à voir avec ce que je voulais te dire. Finalement, je suis un peu comme Fabienne Larouche, je peux écrire tout un paragraphe qui n'apportera rien à l'histoire! Si tu l'avais su, tu aurais pu passer directement au prochain paragraphe. J'espère que tu ne m'en veux pas?
Donc quand j'arrive à mon siège, le 16A, je constate que j'ai comme voisins une jolie jeune femme, une française si je me fie à son accent, mais malheureusement pour moi, elle n'est pas seule elle est avec son mec! Ça ne fait pas 2 minutes que je suis assis que déjà son mec commence à chiâler! Un vrai de vrai français! Bon je ne m'occupe pas trop d'eux, je range mon roman de Marc Lévy dans la pochette du siège devant moi, j'enlève mes souliers neufs (pas des 9, des 10), je sors mes écouteurs de mon sac et je les branche dans l'accoudoir, je déplie la tablette et j'y installe mon sudoku, je place mon coussin acheté chez Dollarama le matin même dans mon cou et place la couverture que j'ai acheté en même temps, je prends mon appareil photo en main car j'ai bien l'intention de filmer le décollage et peut-être même le mettre en ligne sur mon blogue (http://leschapitresdedaniel.blogspot.com/) pour que tu aies l'impression de voyager un peu avec moi et ça y est, je suis prêt! Mais pas comme Jean Charest qui on s'en est bien rendu compte qu'il n'était pas si prêt que ça dans le fond!
Bon j'espère que tu n'as pas sauter le paragraphe précédent en te disant que peut-être celui-là aussi n'était que du remplissage! Oh que non! Si c'est ce que tu as fait, je te laisse deux minutes pour aller le lire afin que tu comprennes bien ce que je vais te raconter dans les prochaines lignes. (Pendant ce temps là j'en profite pour boire une gorgée de mon expresso! SLURP! Mmmm!) Bon, tu es de retour? OK, je continue! Je suis bien installé et c'est à ce moment que je constate que le mec de ma voisine a passé la main dans son décolleté et qu'il est train de la tripoter! Non mais ça se peux-tu? Et elle, elle ne proteste même pas! Mieux, elle l'encourage lorsqu'il arrive à faire jaillir un sein de son chandail! Faut dire que son mec doit avoir 4-5 mois seulement mais quand même, un peu de retenue! Je me sens un peu mal à l'aise alors je me concentre sur mon hublot. J'avoue que j'ai eu un peu peur que ce petit français passe tout le voyage à chiâler mais il semble que la bouche pleine, et le ventre plein, il était aux anges. Quoique, moi aussi dans ces circonstances, j'aurais été aux anges!
Donc si je résume, brièvement, je te rassure, le vol s'est bien déroulé, l'avion s'est déposé sur la piste à 8h00 par un beau matin ensoleillé et un timide 17 degré. En sortant de l'avion je ne reconnais plus l'aéroport tant il a changé depuis l'année dernière. Il s'est vachement agrandi et embelli en un an! Ils ne niaisent pas avec la puck les français, quand ils construisent, ils font ça vite et bien! On devrait peut-être confier le contrat du CHUM à des français! Hey Ti-Jean, allume! Fais une enquête sur la construction au Québec pis compare avec ce qui se passe en France! Tu t'en mettras peut-être moins dans les poches mais au moins on aura du beau, du bon et du moins cher!
Ensuite j'embarque dans l'autobus qui me conduit jusqu'à la gare et de là je vais à mon hôtel. T'avais-je dit que je changeais d'hôtel cette année? Fini le Bristol! C'était peut-être le plus près de la gare et le moins cher mais la dernière fois que j'y suis allé, le matelas était défoncé et la télé n'avait qu'un bouton pour changer les postes en montant. Donc si tu étais sur la 2 et que tu voulais voir ce qu'il y avait sur la 1, il fallait passer tous les postes 1 par 1 jusqu'à 30 avant de retourner à la 1! Et pas avec une télécommande, non, il fallait se lever jusqu'à la télé! Pfff! C'est pas des vacances ça! Cette année j'ai réservé dans un 2 étoiles pour seulement 3 euros de plus qu'au Bristol qui n'a pas d'étoile. Si je compare, c'est presque un Palace! En plus ce n'est qu'à 100 mètres du Bristol et j'ai un parking de Vélib juste en face de l'hôtel! C'est-y pas génial? Le hic c'est que lorsque j'ai voulu emprunter un vélo, je n'ai pas pus puisque je n'ai pas de carte à puce. Me voilà donc piéton dans Toulouse! Une chance que je prends le train demain en direction de Monpazier. Et probablement que mardi j'aurai enfin pu adopter un nouveau partenaire de voyage puisque Junior a immigré au Québec à la fin de l'été dernier.
En sortant du Mc Do je pars à la recherche d’un bureau de tabac pour y acheter une carte de téléphone car je n’ai pas encore donné signe de vie, ni à Monique et Michel, ni à papa qui est à Monpazier depuis jeudi car mamie Lucienne est décédée la veille.
Je n’avais pas pensé que j’arrivais un dimanche et qu’ici, le dimanche est encore un jour de repos. Pas cons les français! Ils résistent toujours et encore à la société de consommation et ils ont raison! Ce qui fait que je n’ai pas pu téléphoner. Tant pis, je le ferai demain. Je n’ai pas plus pensé d’aller à la gare pour acheter mon billet de train, je m’y arrêterai en rentrant à l’hôtel.
Comme je passe devant le cinéma Wilson, j’en profite pour jeter un coup d’œil sur les films français qui sont à l’affiche et consulter les horaires afin de planifier ma soirée. Wow! Il y a quatre films français en ce moment et sur les 4, il y en a 3 qui m’intéressent beaucoup. Coup de chance supplémentaire, il y en a un qui commence dans 5 minutes et comme je suis bien réveillé grâce à mon expresso, je décide d’aller le voir sur le champ.
Ici aussi on a droit à une quinzaine de minutes de pubs avant le début de la projection et si tu jumèles ça à des fauteuils spacieux et confortable, à la température agréable, à la pénombre et au décalage horaire, tu as la combinaison parfaite pour t’endormir! Mais je suis fier de moi car j’ai résisté au sommeil et heureusement car mon film, « Le café du pont » était très bon. Une histoire toute simple, de bons comédiens, de belles images bref tout ce qu’on ne voit pas dans les films hollywoodiens! À un moment j’ai senti mes yeux se fermer mais je me suis ressaisi rapidement et je n’ai rien manqué.
Après le film je retourne à l’hôtel pour faire une sieste car je n’ai plus la force de lutter contre le sommeil. Lorsque je me lève, j’ai faim, donc je retourne place du Capitole pour manger une bonne salade tu sais où! Ensuite je repasse devant le cinéma mais j’ai manqué la dernière séance! Tant pis, je retourne à l’hôtel car finalement je suis un peu crevé!
À suivre…
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