À partir du 18 juin 2011, vous pourrez me suivre sur mon nouveau blogue:
Une carte-postale de Daniel
Dans la mesure du possible, j'y ajouterai un vidéo chaque jour des endroits que je visiterai.
Vous pouvez également visionner mes clips sur ma page YouTube
J'adore lire vos commentaires et vos suggestions.
Au plaisir de vous y retrouver!
Retrouve-moi sur mon nouveau blogue à l'adresse suivante: http://une-carte-postale.blogspot.ca/
Tu peux en tout temps m'écrire un commentaire. Toutefois afin d'éviter les messages indésirables, il sera publié sur le blogue lorsque je l'aurai approuvé! Ne sois donc pas étonné s'il n'est pas visible immédiatement!
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mardi 28 septembre 2010
mardi 21 septembre 2010
Retour à Montréal
Où serais-je aujourd’hui, si à 13 ans, le 15 novembre 1979 plus exactement, je n’avais pas quitté mon Québec natal, ma ville de Montréal, mes amis Jacques et Michel, pour suivre mes parents et m’installer dans ce si petit village au fin fond de la Dordogne : Monpazier, village vieux de 700 ans avec une population d’environ 600 habitants et dont la moyenne d’âge devait friser les 100 ans! À vrai dire, ce n’est même pas à Monpazier que j’habitais mais plutôt dans la commune de Capdrot puisque les limites de Monpazier s’arrêtent à l’ombre de ses murs. Capdrot, c’est un petit village sans grand intérêt et où je n’ai mis les pieds que deux ou trois fois seulement.
Non, pour moi, c’est à Monpazier que j’habitais puisque c’est ce village que j’avais constamment sous les yeux. Je n’avais qu’à franchir le vallon qui nous en séparait et j’y étais en moins de 5 minutes, un peu plus si je m’amusais avec mes 6 voisines, des vaches qui n’étaient même pas noires et blanches comme les vraies vaches. Ou bien encore je pouvais parcourir les quelques 4oo mètres par la route qui passe devant la maison, marcher sur le mur du jardin de l’assassin de Monpazier, qui n’était pas encore un assassin à cette époque, passer au-dessus du lavoir – qui avait encore son toit dans ce temps-là – et ensuite devant le monument aux morts pour finalement arriver devant l’Hôtel de Londres à l’autre bout du village.
Le premier souvenir que j’ai de l’Hôtel de Londres c’est ce fameux lundi matin où papa m’avait déposé devant le grand platane où je devais attendre avec les autres jeunes du village l’autobus qui nous conduirait jusqu’à Beaumont, lieu où se trouvait le collège Léo Testut que j’allais dorénavant fréquenter en tant que demi-pensionnaire et je m’en souviens très bien, ce mot « demi-pensionnaire » m’avait terrorisé à l’époque. Je me souviens très bien aussi de ce silence lorsque je suis descendu de la voiture de papa sous le regard des autres jeunes, puis des murmures qui ont suivi jusqu’à l’arrivée de cet autobus scolaire – qui n’était même pas jaune-orange – dans lequel je suis monté le dernier. Tous les autres jeunes du village se sont assis au fond alors qu’il était vide et moi je me suis assis en avant, près du chauffeur. Ce que j’ignorais, puisque c’était la première fois de ma vie que je prenais un autobus scolaire, c’est que tout au long des 16 kilomètres qui nous séparaient du collège, l’autobus s’arrêterait pour faire monter d’autres jeunes élèves, jusqu’au moment fatidique où à un arrêt, une jeune fille monte et constate que je suis assis à sa place. Elle se retourne vers le chauffeur et lui dit :
- Mais m’sieur!? Il est assis à ma place!
- Tu n’as qu’à t’asseoir ailleurs! Lui répond-il.
- Mais m’sieur…!?
- Chut! Assis-toi!
L’autobus repart et moi je voudrais entrer dans le plancher tellement je suis mal à l’aise. En arrivant au collège le chauffeur me demande de rester dans l’autobus le temps que les autres descendent et une fois seuls il m’explique que ce soir au retour je devrai aller m’asseoir avec mes autres camarades à l’arrière. En quittant l’autobus je me dirige comme convenu vers le secrétariat où je dois transcrire mes horaires de cours avant qu’on me conduise ensuite vers une salle où se trouvent mes nouveaux camarades de classe.
C’est un peu drôle mais la première heure de la semaine, ma classe n’a pas de cours mais plutôt une période « d’étude » où on n’a rien de spécial à faire si ce n’est que de réviser nos leçons, finir nos devoirs, lire, enfin n’importe quoi mais dans le silence total car le « pion » surveille! Malgré tout j’en entends quelques-uns qui chuchotent dans mon dos.
L’heure d’étude terminée nous quittons cette salle et je suis mes nouveaux compagnons de classe dans une petite salle à l’extérieur, c’est là où nous serons donnés la majorité de nos cours. Premier cours de ce lundi matin : Anglais. Nous sommes tous assis dans la classe lorsqu’une petite femme d’un certain âge entre. C’est madame Viala, la prof d’anglais. Tous les élèves se lèvent, je les imite et la prof prononcent quelques mots en anglais et tous les élèves se rassoient, je fais de même, bien sûr! Puis la prof commence un long monologue en anglais puis au moment où elle se tait, tous les élèves se retournent vers moi et me regardent. Là je comprends que la prof a dû me poser une question mais comme je ne comprends pas un mot d’anglais, je lui dis avec mon accent français de France de la région :
-S’cusez madame mais si c’est à moi que vous vous adressiez, je n’ai rien compris car je ne parle pas anglais!
La classe entière est morte de rire sauf la prof qui est rouge de colère et qui a hurlé quelque chose en anglais qui devait vouloir dire « Silence » et m’a expulsé de la classe en me disant :
- Monsieur Lacombe, au bureau du directeur!
La déléguée de classe est venue m’y rejoindre quelques instants plus tard et lui a tendu un billet rédigé par madame Viala. Après en avoir pris connaissance, le directeur s’approche de moi et me dit :
- Comme ça monsieur Lacombe, vous prétendez ne pas parler anglais?
Non mais c’est pas vrai, personne dans ce foutu collège ne veut me croire! Il faudra que mes parents viennent jusqu’au collège pour expliquer au directeur qu’au Québec on parle en français et que normalement j’aurais commencé à l’apprendre cette année au Québec.
J’ai su plus tard à la récréation que lorsque Mme Viala avait été informé qu’elle allait recevoir un petit canadien dans sa classe, elle avait dit aux autres élèves :
- Vous allez pouvoir pratiquer votre anglais car dès la semaine prochaine vous allez avoir un nouveau camarade de classe originaire du Canada et il aura probablement bien besoin de vous car peut-être qu’il ne comprendra pas très bien le français! Pauvre elle, elle a dû avoir l’air d’une belle cruche!
À la pause du dîner, j’ai fait la connaissance d’un autre personnage coloré du collège; Le « surge ». Le surge, c’est le surnom donné au surveillant général, celui qui fait régner l’ordre dans le collège. Les élèves demi-pensionnaires comme moi, doivent se mettre en rang comme à la petite école et attendre le signal du surge pour se rendre jusqu’au réfectoire, au pas et en silence. Suis-je réellement à l’école ou à l’armée? Une fois rendu dans le réfectoire nous nous dirigeons vers nos places, qui seront les mêmes pendant toute l’année scolaire, et attendons le signal du surge pour nous asseoir. Puis une femme entre dans le réfectoire et dépose un plat sur chaque table de 8 personnes et nous nous servons. Quand le surge quitte le réfectoire, le silence disparaît aussitôt et les discussions commencent. Toutefois le silence réapparaitra à deux autres occasions pendant le repas quand le surge fait son entré. Il en sera ainsi tous les jours!
Après le repas nous sommes obligés de nous rendre dans la cour d’école et de marcher en rond en se penchant de temps à autre pour ramasser des « papiers » imaginaires pendant près d’une heure, soit jusqu’à la reprise des cours. Quoi? Je ne peux même pas sortir de ce foutu collège pendant l’heure du dîner? Mais c’est pire que l’armée, c’est une prison! Pendant ces 3 années scolaires passées ici, je n’ai jamais eu l’occasion de visiter Beaumont!
Le soir de cette première journée au collège, je n’avais qu’une idée en tête; retourner chez moi au Québec. Il me faudra presque 3 ans avant que mon vœu ne se réalise, mais à quel prix? Quitter mes parents à l’été de mes 15 ans.
Qui serais-je devenu si je n’avais jamais quitté la France? Probablement que j’aurais été dans un lycée pour y apprendre un métier mais lequel? Encore aujourd’hui je ne sais pas encore ce que j’aurais voulu faire alors à 15 ans… Une chose qui est certaine c’est que sous aucune considération je ne serais devenu agriculteur.
Mais qui sais!? Quel genre de vie aurais-je eue? Je n’aurais probablement pas fini vieux garçon car en France, un québécois ça « pogne » plus qu’un « maudit français » au Québec! Qui aurait été ma femme? Marie-Claude, ma jolie rousse aux yeux verts qui était plus vieille que moi de seulement 24 heures? Nathalie, la fille du boulanger? Tiens boulanger c’était un métier qui m’intéressait à l’époque! Sylvie, mon amour d’une fin de semaine lors du voyage de fin d’année? Evelyne, la petite-fille de l’assassin, qui semblait indifférente mais qui demandera de mes nouvelles à mes parents toutes les fois qu’elle les rencontrait et ce pendant plusieurs années? Anne-Marie, qui n’avait d’espagnol que son nom de famille? Fabienne, Chantal, Béatrice, Jeannette… combien en oublie-je?
Combien d’enfants aurais-je eu? Ma femme aurait-elle accepté de les nommer Adéodat, Cunégonde, Euclide, etc.?
Aurais-je été plus heureux? Je ne serais peut-être jamais revenu au Québec et je n’aurais jamais connu tous ceux qui sont devenus mes amis aujourd’hui. Alors non, je n’aurais pas pu être plus heureux!
lundi 20 septembre 2010
dimanche 19 septembre 2010
samedi 18 septembre 2010
Château de Bonaguil
Une carte-postale de Bonaguil
Hier c’était une journée consacrée au bichonnage de Cybelle. Je l’ai bien nettoyée, passé l’aspirateur dans ses moindres recoins puis pour terminer, un bon massage au lave-auto automatique. Si tu la voyais, elle brille comme un sou neuf! Ensuite je suis allé passer l’après-midi avec Monique et Michel et c’est là que Monique m’a informée que le lendemain c’était la journée de la Culture et que le prix d’entrée pour visiter le Château de Bonaguil était réduit de moitié. Bon, je suis déjà allé au Château de Bonaguil lorsque j’habitais en France mais je n’avais guère été impressionné par ce gros tas de cailloux. Faut dire par contre que je ne l’avais pas visité. Alors puisque j’ai une dernière vraie journée de vacances avant mon départ pourquoi ne pas en profiter?
Donc en ce beau samedi ensoleillé, me voici en route vers le gros tas de cailloux de Bonaguil! Lorsqu’à la sortie d’un virage je l’aperçois, là, devant moi, dans toute sa splendeur, je réalise que mes souvenirs étaient erronés! C’est loin d’être un vulgaire tas de cailloux! C’est un magnifique tas de cailloux! Non je plaisante, c’est vraiment un magnifique château! Je ne sais pas pourquoi je pensais qu’il était totalement en ruines mais c’est loin d’être le cas. Si je n’étais pas volant de Cybelle, je pourrais penser me retrouver au Moyen-âge comme dans l’excellent film « Les Visiteurs »! Okaaaaay! C’est un vrai château de filles où on pourrait croire qu’une princesse attend son prince charmant du haut de sa tour. Je comprends mieux pourquoi ma sœur Martine a voulu se marier ici!
J’arrive à la billetterie environ 45 minutes avant le début de la visite-guidée. Deux options me sont proposées pour le même prix. La première est de visiter à mon rythme à l’aide d’un plan ou attendre le début de la visite-guidée. J’opte pour la première! J’entre dans l’enceinte du Château en suivant l’itinéraire sur le plan mais après 30 minutes, je réalise qu’il serait plus intéressant d’avoir un vrai guide en chair et en os. Je retourne donc à l’entrée!
Dès les premières minutes de la visite, je constate que j’ai bien fait de revenir car grâce aux commentaires du guide, je remarque plein de détails auxquels je n’avais pas porté attention plus tôt! Il ne faut pas que regarder partout autour de soi mais aussi au-dessus et en-dessous aussi! J’apprends aussi que le château tel qu’on le voit de nos jours est le résultat de plusieurs siècles de constructions. En 1271, il n’y avait qu’une seule tour qui est aujourd’hui la base du donjon. C’est au XVe siècle que Bonaguil prendra les allures d’une véritable forteresse avec l’ajout de tours, ponts-levis et d’un système défensif moderne basé sur l’artillerie à feu mais qui n’a jamais servi!
Au milieu du XVIIIe siècle, le château subira de nouvelles transformations dues à Marguerite de Fumel. Fini le temps des ponts-levis, bienvenue l’esplanade. Lors de la Révolution Française, une loi ordonne de démolir les constructions et de décapiter les tours. Le château est pillé et abandonné. En 1860, la commune de Fumel prend possession du château et le fait classer monument historique.
Finalement la visite-guidée aura durée presque 2 heures et malgré tout, pendant que je prends des photos sur la terrasse du donjon, j’entends des gens qui faisaient partie du groupe qui critiquent les commentaires du guide. Ils lui reprochent de ne pas avoir parlé de ci ou de ça! Cibole! C’est une visite-guidée, pas une thèse de doctorat! Maudits français, jamais contents!
Je resterais bien encore dans le château pendant des heures mais l’heure de la fermeture a sonné, ma carte-mémoire est pratiquement pleine et mes piles sont en train de rendre l’âme. Il ne me reste plus qu’à descendre jusqu’au stationnement mais avant je fais un petit crochet vers le cimetière où je fais une rencontre inattendue. Un chat se prélasse au soleil sur une tombe. Est-ce que c’est son maître qui est dessous? Évidemment, je ne peux résister à la tentation d’une douce caresse, ce qui ne déplait pas à ce matou qui ronronne aussitôt! Lorsque je continue ma route, mon nouvel ami ne me quitte plus d’une semelle! Ce n’est que lorsque j’arrive dans un virage au cours de ma descente vers le stationnement qu’il s’arrête et me regarde m’éloigner! Ciao l’ami!
Merci Monique de m’avoir conseillé de visiter le Château de Bonaguil, je ne le verrai plus jamais du même œil!
À suivre…
vendredi 17 septembre 2010
jeudi 16 septembre 2010
mercredi 15 septembre 2010
mardi 14 septembre 2010
Abbaye Saint-Martin de Canigou
Alléluia!
Hier soir après être allé voir un film au cinéma en banlieue de Perpignan, je suis allé manger dans un des restaurants qui se trouvent juste en face. J’avais l’embarras du choix : Crêperie, asiatique, etc., mais finalement mon choix s’est arrêté sur « La Boucherie ». Je ne le regrette pas car les prix sont raisonnables, la bouffe est excellente, le service est impeccable et l’ambiance est assez particulière. Je t’explique. À plusieurs reprises pendant mon repas, une cloche sonnait et à chaque fois, peu importe où se trouvait les employés, ils criaient quelque chose que je n’ai pas compris tout de suite. Lorsque une hôtesse est venue me voir pendant le repas pour s’assurer que tout allait à mon goût, je lui ai demandé pourquoi la cloche sonnait et ce que les employés criaient. Elle m’a expliqué qu’à chaque fois qu’un client paye son addition à la caisse et qu’il dépose un pourboire dans le « cochon », la cloche sonne et les employés crient un « MERCI! ». Wow! Quelle bonne idée et comment résister à la tentation de ne pas laisser un pourboire!
Donc quand je vais payer mon addition, avant de déposer mon pourboire, je prends mon appareil photo afin de filmer la réaction du personnel. Après coup, je discute avec l’hôtesse et le gérant pendant plusieurs minutes avant de prendre la route en direction de l’aire de repos du « Village Catalan », dernière aire de repos avant la frontière espagnole car demain ce sera ma dernière journée de tourisme avant de reprendre la route vers Monpazier.
Eh oui, j’ai réalisé aujourd’hui que dans une semaine mes vacances seront réellement terminées! Mardi prochain, je me lèverai à Toulouse et le soir, je me coucherai dans mon lit à Montréal! Snif! Inévitablement, je me répète la même question années après années : Pourquoi faut-il que toutes bonnes choses aient une fin? Comme dirait Caliméro : « C’est vraiment trop injuste! ».
Une fois arrivé sur l’aire de repos, je m’arrête à la station-service pour une pause pipi et aussi pour voir où se trouve la douche afin d’avoir l’air d’un habitué demain matin. 5 minutes plus tard, je retourne à la voiture et me dirige vers une place ombragée pour m’y installer pour la nuit. Une fois la voiture transformée en chambre 5 étoiles, je décide de visionner les clips que j’ai tournés au resto et transférer les photos des derniers jours car ma carte mémoire commence à être pleine.
J’installe l’ordinateur et lorsque je veux sortir l’appareil photo de mon sac à dos, il n’y est plus! Les battements de mon cœur s’intensifient et je commence à paniquer. Il y avait des gens devant la station-service lorsque je m’y suis arrêté et ils n’y étaient plus lorsque j’en suis sorti. Aurais-je oublié de verrouiller les portes et ils en auraient profité pour voler mon appareil? Pourquoi ne sont-ils pas partis avec le sac-à-dos au complet! Voyons, ça n’a pas de bon sens! Je retourne à la station et de là je téléphone au restaurant juste au cas où… Je ne sais pas pourquoi cette fois-ci j’ai pris une carte d’affaire du resto alors que je n’en prends jamais! À l’heure qu’il est, le resto est fermé mais après plusieurs sonneries quelqu’un me répond. Je reconnais la voix du gérant et après lui avoir dit que j’étais le québécois avec qui il avait discuté plus tôt, il me dit que j’ai oublié mon appareil photo près de la caisse! Alléluia!
Malheureusement, je suis à plus d’une heure de route du resto et je ne pourrais pas m’y rendre avant que le personnel ait quitté. Le gérant me propose de revenir le lendemain pour récupérer l’appareil. Soulagé, je retourne à la voiture mais sachant très bien que je n’arriverai pas à fermer l’œil de la nuit, je reprends la route en direction du restaurant. Évidemment, l’endroit est désert lorsque j’y arrive. Comme il est impossible de rester sur les lieux jusqu’au lendemain matin, je roule sur la route nationale et je m’arrête sur l’accotement où je passerai la nuit.
Stressé, je n’ai pas réussi à fermer l’œil de la nuit et dès les premières lueurs de l’aube je retourne vers le resto où j’attendrai l’arrivée du premier employé. Il est passé 11h00 lorsque finalement je reprends possession de mon appareil. Une chance qu’il y ait encore du monde honnête!
La journée étant bien entamée, je dois changer mes plans pour cette dernière journée de tourisme. Hier j’hésitais entre 3 alternatives : Une dernière journée à la plage, visiter l’abbaye de St-Martin-du-Canigou ou Cerbère. J’avais opté pour cette dernière car le jour même pendant ma visite du Palais des rois de Majorque il y avait un artiste qui exposait des dessins de Cerbère et ça semblait vraiment magnifique. C’est d’ailleurs pour cette raison que je m’étais rendu près de la frontière. Mais là, je suis de nouveau à Perpignan et je dois choisir entre les deux autres options. La plage pourrait être une bonne idée puisque je pourrai y prendre une douche mais peut-être inconsciemment j’opte pour l’abbaye! Qui sait, probablement veux-je remercier le bon Dieu pour mon appareil-photo!
Bon, tu commences à me connaître! Je ne planifie jamais ce que je vais faire à l’avance et j’utilise mon guide de voyage seulement pour me donner des idées des endroits qui pourraient m’intéresser. Comme pour les films, je ne veux pas trop en savoir avant de les voir, pour l’abbaye c’est la même chose! J’ai vu une photo dans le guide mais je n’ai pas lu le texte qui l’accompagne. Une chance car si je l’avais lu je n’y serais JAMAIS venu! Voici les premières lignes dans le guide : L’accès du lieu est interdit aux voitures, la montée se fait donc à pied. L’abbaye est perchée à 1065 m d’altitude sur un promontoire rocheux… ». À Casteil, au début du sentier, il y a un panneau informant le public des horaires des visites, des tarifs, etc. C’est justement le « etc. » que je n’ai pas lu! J’ai juste pris une photo du panneau en me disant que je le lirai lorsque je regarderai mes photos quand je serai de retour à Montréal! La prochaine visite guidée est dans 10 minutes, je n’ai pas de temps à perdre! Encore une fois, si j’avais lu le panneau, probablement que j’aurais fait demi-tour en lisant cette ligne : « Distance 1600 m, dénivelé 300 m, à pied environ 25 à 50 minutes. »
Je l’ai finalement lu le panneau! Pas à Montréal comme je le prévoyais mais lors d’une des nombreuses pauses que j’ai fait. Je ne sais pas quelle distance il me reste à parcourir mais est trop tard pour changer d’idée. Et quand au tournant d’un ultime virage j’aperçois finalement l’abbaye, je te jure que j’ai cru entendre le « Alléluia » de Händel dans ma tête! J’ai réussi et je suis vraiment heureux d’avoir persévéré. C’est magnifique! Mais pourquoi diantre avoir construit cette abbaye dans ce lieu si isolé?
Pendant la visite j’apprends que le comte Guifred II entreprend la construction de l’abbaye autour de l’an 1000 avant de devenir lui-même un moine. Il y mourut en 1050 et est enterré dans sa tombe qu’il a lui-même creusé dans le roc. Puis en 1428 un violent tremblement de terre détruisit une grande partie de l’abbaye qui sera définitivement abandonnée en 1783. Ce n’est qu’en 1902 que les ruines sont rachetées et qu’une première phase de restauration commencera et de poursuivra jusqu’en 1932. Ce n’est qu’en 1988 que la vie spirituelle reprendra dans ces lieux quand la Communauté des Béatitudes se voit confier la mission d’assurer l’entretien des bâtiments et d’accueillir les visiteurs.
La descente vers la voiture est moins longue que la montée mais tout aussi éprouvante. Il faut constamment se retenir de ne pas courir. Lorsque j’arrive en bas, mes jambes n’en peuvent plus et j’ai des ampoules sous les pieds! Comble de malheur, en quittant le stationnement, je n’ai pas vu le petit muret et j’inflige une cicatrice à Cybelle sur le pare-choc. Pauvre Cybelle! Allez ma belle, les vacances sont terminées, nous prenons la route vers la maison.
À suivre…
Hier soir après être allé voir un film au cinéma en banlieue de Perpignan, je suis allé manger dans un des restaurants qui se trouvent juste en face. J’avais l’embarras du choix : Crêperie, asiatique, etc., mais finalement mon choix s’est arrêté sur « La Boucherie ». Je ne le regrette pas car les prix sont raisonnables, la bouffe est excellente, le service est impeccable et l’ambiance est assez particulière. Je t’explique. À plusieurs reprises pendant mon repas, une cloche sonnait et à chaque fois, peu importe où se trouvait les employés, ils criaient quelque chose que je n’ai pas compris tout de suite. Lorsque une hôtesse est venue me voir pendant le repas pour s’assurer que tout allait à mon goût, je lui ai demandé pourquoi la cloche sonnait et ce que les employés criaient. Elle m’a expliqué qu’à chaque fois qu’un client paye son addition à la caisse et qu’il dépose un pourboire dans le « cochon », la cloche sonne et les employés crient un « MERCI! ». Wow! Quelle bonne idée et comment résister à la tentation de ne pas laisser un pourboire!
Donc quand je vais payer mon addition, avant de déposer mon pourboire, je prends mon appareil photo afin de filmer la réaction du personnel. Après coup, je discute avec l’hôtesse et le gérant pendant plusieurs minutes avant de prendre la route en direction de l’aire de repos du « Village Catalan », dernière aire de repos avant la frontière espagnole car demain ce sera ma dernière journée de tourisme avant de reprendre la route vers Monpazier.
Eh oui, j’ai réalisé aujourd’hui que dans une semaine mes vacances seront réellement terminées! Mardi prochain, je me lèverai à Toulouse et le soir, je me coucherai dans mon lit à Montréal! Snif! Inévitablement, je me répète la même question années après années : Pourquoi faut-il que toutes bonnes choses aient une fin? Comme dirait Caliméro : « C’est vraiment trop injuste! ».
Une fois arrivé sur l’aire de repos, je m’arrête à la station-service pour une pause pipi et aussi pour voir où se trouve la douche afin d’avoir l’air d’un habitué demain matin. 5 minutes plus tard, je retourne à la voiture et me dirige vers une place ombragée pour m’y installer pour la nuit. Une fois la voiture transformée en chambre 5 étoiles, je décide de visionner les clips que j’ai tournés au resto et transférer les photos des derniers jours car ma carte mémoire commence à être pleine.
J’installe l’ordinateur et lorsque je veux sortir l’appareil photo de mon sac à dos, il n’y est plus! Les battements de mon cœur s’intensifient et je commence à paniquer. Il y avait des gens devant la station-service lorsque je m’y suis arrêté et ils n’y étaient plus lorsque j’en suis sorti. Aurais-je oublié de verrouiller les portes et ils en auraient profité pour voler mon appareil? Pourquoi ne sont-ils pas partis avec le sac-à-dos au complet! Voyons, ça n’a pas de bon sens! Je retourne à la station et de là je téléphone au restaurant juste au cas où… Je ne sais pas pourquoi cette fois-ci j’ai pris une carte d’affaire du resto alors que je n’en prends jamais! À l’heure qu’il est, le resto est fermé mais après plusieurs sonneries quelqu’un me répond. Je reconnais la voix du gérant et après lui avoir dit que j’étais le québécois avec qui il avait discuté plus tôt, il me dit que j’ai oublié mon appareil photo près de la caisse! Alléluia!
Malheureusement, je suis à plus d’une heure de route du resto et je ne pourrais pas m’y rendre avant que le personnel ait quitté. Le gérant me propose de revenir le lendemain pour récupérer l’appareil. Soulagé, je retourne à la voiture mais sachant très bien que je n’arriverai pas à fermer l’œil de la nuit, je reprends la route en direction du restaurant. Évidemment, l’endroit est désert lorsque j’y arrive. Comme il est impossible de rester sur les lieux jusqu’au lendemain matin, je roule sur la route nationale et je m’arrête sur l’accotement où je passerai la nuit.
Stressé, je n’ai pas réussi à fermer l’œil de la nuit et dès les premières lueurs de l’aube je retourne vers le resto où j’attendrai l’arrivée du premier employé. Il est passé 11h00 lorsque finalement je reprends possession de mon appareil. Une chance qu’il y ait encore du monde honnête!
La journée étant bien entamée, je dois changer mes plans pour cette dernière journée de tourisme. Hier j’hésitais entre 3 alternatives : Une dernière journée à la plage, visiter l’abbaye de St-Martin-du-Canigou ou Cerbère. J’avais opté pour cette dernière car le jour même pendant ma visite du Palais des rois de Majorque il y avait un artiste qui exposait des dessins de Cerbère et ça semblait vraiment magnifique. C’est d’ailleurs pour cette raison que je m’étais rendu près de la frontière. Mais là, je suis de nouveau à Perpignan et je dois choisir entre les deux autres options. La plage pourrait être une bonne idée puisque je pourrai y prendre une douche mais peut-être inconsciemment j’opte pour l’abbaye! Qui sait, probablement veux-je remercier le bon Dieu pour mon appareil-photo!
Bon, tu commences à me connaître! Je ne planifie jamais ce que je vais faire à l’avance et j’utilise mon guide de voyage seulement pour me donner des idées des endroits qui pourraient m’intéresser. Comme pour les films, je ne veux pas trop en savoir avant de les voir, pour l’abbaye c’est la même chose! J’ai vu une photo dans le guide mais je n’ai pas lu le texte qui l’accompagne. Une chance car si je l’avais lu je n’y serais JAMAIS venu! Voici les premières lignes dans le guide : L’accès du lieu est interdit aux voitures, la montée se fait donc à pied. L’abbaye est perchée à 1065 m d’altitude sur un promontoire rocheux… ». À Casteil, au début du sentier, il y a un panneau informant le public des horaires des visites, des tarifs, etc. C’est justement le « etc. » que je n’ai pas lu! J’ai juste pris une photo du panneau en me disant que je le lirai lorsque je regarderai mes photos quand je serai de retour à Montréal! La prochaine visite guidée est dans 10 minutes, je n’ai pas de temps à perdre! Encore une fois, si j’avais lu le panneau, probablement que j’aurais fait demi-tour en lisant cette ligne : « Distance 1600 m, dénivelé 300 m, à pied environ 25 à 50 minutes. »
Je l’ai finalement lu le panneau! Pas à Montréal comme je le prévoyais mais lors d’une des nombreuses pauses que j’ai fait. Je ne sais pas quelle distance il me reste à parcourir mais est trop tard pour changer d’idée. Et quand au tournant d’un ultime virage j’aperçois finalement l’abbaye, je te jure que j’ai cru entendre le « Alléluia » de Händel dans ma tête! J’ai réussi et je suis vraiment heureux d’avoir persévéré. C’est magnifique! Mais pourquoi diantre avoir construit cette abbaye dans ce lieu si isolé?
Pendant la visite j’apprends que le comte Guifred II entreprend la construction de l’abbaye autour de l’an 1000 avant de devenir lui-même un moine. Il y mourut en 1050 et est enterré dans sa tombe qu’il a lui-même creusé dans le roc. Puis en 1428 un violent tremblement de terre détruisit une grande partie de l’abbaye qui sera définitivement abandonnée en 1783. Ce n’est qu’en 1902 que les ruines sont rachetées et qu’une première phase de restauration commencera et de poursuivra jusqu’en 1932. Ce n’est qu’en 1988 que la vie spirituelle reprendra dans ces lieux quand la Communauté des Béatitudes se voit confier la mission d’assurer l’entretien des bâtiments et d’accueillir les visiteurs.
La descente vers la voiture est moins longue que la montée mais tout aussi éprouvante. Il faut constamment se retenir de ne pas courir. Lorsque j’arrive en bas, mes jambes n’en peuvent plus et j’ai des ampoules sous les pieds! Comble de malheur, en quittant le stationnement, je n’ai pas vu le petit muret et j’inflige une cicatrice à Cybelle sur le pare-choc. Pauvre Cybelle! Allez ma belle, les vacances sont terminées, nous prenons la route vers la maison.
À suivre…
lundi 13 septembre 2010
vendredi 10 septembre 2010
Abbaye de Montmajour
Blablabla
Ce vendredi je suis allé visiter l'abbaye de Montmajour qui, paraît-il, est une des mieux conservée! Je n'irai donc pas voir les autres! Bon c'est vrai que c'est moins en état de décrépitude que le château de Bonaguil mais ce sont des ruines tout de même! Mais des maudites belles ruines, enfin ce qui n'est pas en ruine dans ces ruines, cela s'entend, ou se lit dans ce cas-ci!
Avant de faire la visite j'ai profité de la fraîcheur sous les arbres où j'étais stationné pour faire une petite sieste car même si la journée était encore jeune, je cognais des clous. Ben figure-toi que je me suis réveillé à 14h00! Je n'ai pas regardé à quelle heure je l'avais commencé mais il devait être autour de midi et demie car je me disais que si c'était comme les derniers endroits que j'ai visité, ça devait être fermé pendant l'heure du dîner!
La visite qui devait ne durer qu'environ 1 heure m'en a pris plus de 3. Faut dire que pendant la visite j'ai rencontré un couple de Québécois qui venait du Lac St-Jean et qui sont en vacances pour 2 mois en Provence, les chanceux! On a discuté un bon moment de ce qu'ils ont vu et de ce qu'ils voulaient voir et eux ont beaucoup aimé le château de Tarascon que j'avais vu l'an dernier et dont j'avais été déçu. Je les ai informé pour le Palais des Papes qu'ils n'ont pas encore vu, que tout ce qu'il y a à voir ce sont des murs!
Ensuite, j'ai continué la route dans le but de revenir sur mes pas un peu plus loin car je voulais avoir une vue sur l'abbaye mais j'ai complètement oublié quand j'ai vu une indication pour un aqueduc romain. J'y suis allé! Ce ne sont que des ruines à travers une oliveraie mais je me suis rendu jusqu'au bout où se trouvait jadis un moulin.
Puis en voulant finalement revenir sur ma route, j'ai vu une autre indication pour le "Moulin de Daudet". J'y étais déjà allé il y a 20 ans mais comme je suis tout près, pourquoi pas ne pas y faire un saut! Le stationnement est obligatoire et coûte 3 euros mais après 17h30 c'est gratuit, génial! Je monte quelques marches et je le vois au tournant du chemin, doré par les rayons du soleil couchant. C'est magnifique mais il y a 2 couples de touristes qui sont dans le portrait et qui ne semblent pas vouloir changer de place. Maudits touristes! Je m'approche et qu'est-ce que j'entends? Ben oui un autre couple de Québécois, de Québec ceux-ci et un couple de français mais du Nord ceux-là si je me fie à l'accent. On discute un peu puis les Québécois s'en vont et me laissent avec les français! Je crois que je les ai sauvé! C'est encore des &%$/£ de twits comme le gars rencontré sur le Mont-Ventoux mais là, ils sont 2! Ciboire que je suis pas chanceux! Mais cette fois-ci, je coupe plutôt court et je m'éloigne un peu pour prendre des photos pendant qu'il me jase ça! Le bonhomme me demande si je veux qu'il me prenne en photo devant le Moulin ce que je refuse. Je lui dit que je n'aime pas me voir sur mes photos. Je n'ai pas besoin d'y être pour prouver à qui que ce soit que j'y étais! Comme le soleil est derrière moi, mon ombre est projetée sur le moulin et je la prends en photo et je lui dis que c'est la seule façon dont je suis sur mes photos. Quelle gaffe ce que je viens de dire!!! Il commence à me déblatérer qu'il ne faut pas prendre les ombres en photos et blablabla et blablabla... Je l'interromps en lui disant que c'est drôle ce qu'il me raconte car je suis justement en train de lire le nouveau roman de Marc Levy; "Le voleur d'ombres", qui soit dit en passant est très léger et très agréable à lire! Puis quand je vois qu'il semble être reparti pour me jaser ça, je lui dis que je dois quitter car j'ai encore beaucoup de route à faire. OUF!
Finalement en repartant, je prends la route en sens inverse pour enfin voir l'abbaye de l'autre côté mais peut-être que j'ai été distrait mais j'ai manqué la route et finalement je suis arrivé à Arles par une autre route! Tant pis! Alors que je me dirigeais pour aller dans la ville de Arles, la route est fermée car c'est la Féria en ville! Je fais demi-tour et me rends jusqu'à un Buffalo Grill où je vais terminer cette journée par un bon repas!
À suivre... peut-être, si tu m'écris un mot!
Ce vendredi je suis allé visiter l'abbaye de Montmajour qui, paraît-il, est une des mieux conservée! Je n'irai donc pas voir les autres! Bon c'est vrai que c'est moins en état de décrépitude que le château de Bonaguil mais ce sont des ruines tout de même! Mais des maudites belles ruines, enfin ce qui n'est pas en ruine dans ces ruines, cela s'entend, ou se lit dans ce cas-ci!
Avant de faire la visite j'ai profité de la fraîcheur sous les arbres où j'étais stationné pour faire une petite sieste car même si la journée était encore jeune, je cognais des clous. Ben figure-toi que je me suis réveillé à 14h00! Je n'ai pas regardé à quelle heure je l'avais commencé mais il devait être autour de midi et demie car je me disais que si c'était comme les derniers endroits que j'ai visité, ça devait être fermé pendant l'heure du dîner!
La visite qui devait ne durer qu'environ 1 heure m'en a pris plus de 3. Faut dire que pendant la visite j'ai rencontré un couple de Québécois qui venait du Lac St-Jean et qui sont en vacances pour 2 mois en Provence, les chanceux! On a discuté un bon moment de ce qu'ils ont vu et de ce qu'ils voulaient voir et eux ont beaucoup aimé le château de Tarascon que j'avais vu l'an dernier et dont j'avais été déçu. Je les ai informé pour le Palais des Papes qu'ils n'ont pas encore vu, que tout ce qu'il y a à voir ce sont des murs!
Ensuite, j'ai continué la route dans le but de revenir sur mes pas un peu plus loin car je voulais avoir une vue sur l'abbaye mais j'ai complètement oublié quand j'ai vu une indication pour un aqueduc romain. J'y suis allé! Ce ne sont que des ruines à travers une oliveraie mais je me suis rendu jusqu'au bout où se trouvait jadis un moulin.
Puis en voulant finalement revenir sur ma route, j'ai vu une autre indication pour le "Moulin de Daudet". J'y étais déjà allé il y a 20 ans mais comme je suis tout près, pourquoi pas ne pas y faire un saut! Le stationnement est obligatoire et coûte 3 euros mais après 17h30 c'est gratuit, génial! Je monte quelques marches et je le vois au tournant du chemin, doré par les rayons du soleil couchant. C'est magnifique mais il y a 2 couples de touristes qui sont dans le portrait et qui ne semblent pas vouloir changer de place. Maudits touristes! Je m'approche et qu'est-ce que j'entends? Ben oui un autre couple de Québécois, de Québec ceux-ci et un couple de français mais du Nord ceux-là si je me fie à l'accent. On discute un peu puis les Québécois s'en vont et me laissent avec les français! Je crois que je les ai sauvé! C'est encore des &%$/£ de twits comme le gars rencontré sur le Mont-Ventoux mais là, ils sont 2! Ciboire que je suis pas chanceux! Mais cette fois-ci, je coupe plutôt court et je m'éloigne un peu pour prendre des photos pendant qu'il me jase ça! Le bonhomme me demande si je veux qu'il me prenne en photo devant le Moulin ce que je refuse. Je lui dit que je n'aime pas me voir sur mes photos. Je n'ai pas besoin d'y être pour prouver à qui que ce soit que j'y étais! Comme le soleil est derrière moi, mon ombre est projetée sur le moulin et je la prends en photo et je lui dis que c'est la seule façon dont je suis sur mes photos. Quelle gaffe ce que je viens de dire!!! Il commence à me déblatérer qu'il ne faut pas prendre les ombres en photos et blablabla et blablabla... Je l'interromps en lui disant que c'est drôle ce qu'il me raconte car je suis justement en train de lire le nouveau roman de Marc Levy; "Le voleur d'ombres", qui soit dit en passant est très léger et très agréable à lire! Puis quand je vois qu'il semble être reparti pour me jaser ça, je lui dis que je dois quitter car j'ai encore beaucoup de route à faire. OUF!
Finalement en repartant, je prends la route en sens inverse pour enfin voir l'abbaye de l'autre côté mais peut-être que j'ai été distrait mais j'ai manqué la route et finalement je suis arrivé à Arles par une autre route! Tant pis! Alors que je me dirigeais pour aller dans la ville de Arles, la route est fermée car c'est la Féria en ville! Je fais demi-tour et me rends jusqu'à un Buffalo Grill où je vais terminer cette journée par un bon repas!
À suivre... peut-être, si tu m'écris un mot!
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