Retrouve-moi sur mon nouveau blogue à l'adresse suivante: http://une-carte-postale.blogspot.ca/

Tu peux en tout temps m'écrire un commentaire. Toutefois afin d'éviter les messages indésirables, il sera publié sur le blogue lorsque je l'aurai approuvé! Ne sois donc pas étonné s'il n'est pas visible immédiatement!



dimanche 29 août 2010

vendredi 27 août 2010

mercredi 25 août 2010

mardi 24 août 2010

vendredi 20 août 2010

Nîmes




Le prochain chapitre sera publié... lorsque je l'aurai écrit! En attendant tu peux toujours regarder les vidéos que j'ai ajouté aux chapitres 2 et 4!

À bientôt!


Une autre version est disponible sur YouTube en HD : 15 secondes en Provence


mercredi 18 août 2010

mardi 17 août 2010

Vergèze

Chapitre 5

À ta santé!




Encore une fois ce matin, je me réveille tôt! Tant mieux puisque qu’aujourd’hui je vais à Nîmes, je pourrai en profiter pour visiter les arènes et la ville. C’est bête mais j’ai eu la chance de visiter Nîmes quand j’avais 13-14 ans puisque ma tante Édith, Didi pour les intimes, y habitait. Mais dans ce temps-là, je n’avais pas encore d’intérêt pour ces choses-là! Ce que j’aimais lorsque j’allais à Nîmes c’était d’aller dépenser tout mon argent de poche dans les “flippers” et les jeux vidéo. Bon d’accord, ce n’est pas très brillant mais c’était quand même mieux que de fumer en cachette ou de faire d’autres niaiseries du genre. Pour moi Nîmes dans ce temps-là, c’était La Mecque du “flipper”! Faut dire qu’à côté de Monpazier où il n’y en avait que 3 dans tout le village, ce n’était pas difficile à battre! Ils avaient beau les changer 2 fois par année, ce n’était pas long que je les connaissais par cœur et que je me tapais des scores incroyables. En y repensant je me revois derrière le flipper et les copains autour qui me disaient “Allez canadiens, fais-là cracher des parties gratuites!”. Souvent je passais mes journées à jouer sans qu’il ne m’en coute un franc. Les copains me payaient une partie et on accumulait les parties gratuites. Je me souviens aussi de cette fois où… Mais je m’éloigne du sujet! Bon en route pour Nîmes!

En quittant mon aire de repos près de Lunel, je vais prendre un expresso tu sais où et en repartant j’emprunte la N113 pour me rendre jusqu’à Nîmes. Lorsque j’arrive près de Vergèze, je vois une indication pour la Source Perrier. Oui, oui, LE Perrier que tout le monde connait, cette eau pétillante si désaltérante mais que malheureusement Air Transat ne connait pas! Toutes les fois que les hôtesses de l’air me demandent ce que je veux boire, je demande “un Perrier, SVP!” mais elles me répondent toujours la même maudite affaire: “On n’a pas de Perrier! On a du Club Soda, c’est presque pareil!”. Non madame, c’est pas pareil pantoute! Je le pense mais ne le lui dis pas, j’ai d’la classe moé, crisse!

Et hop, je vire vers la Source Perrier! Les arènes de Nîmes sont là depuis 2000 ans, elles peuvent bien m’attendre une journée de plus! Il est 11h30 lorsque j’arrive au château et j’apprends que la prochaine visite guidée n’est qu’à 14h00. La personne à la caisse me dit que je peux toujours visiter les parties gratuites, c’est à dire le musée et la galerie des publicités et que je peux également visionner les 2 films que les gens regardent habituellement après la visite de la résurgence. Bah pourquoi pas, je sauverai du temps en procédant comme ça! Ah ha! Toi aussi tu ne sais pas ce que c’est la résurgence! Ben r’garde dans le dictionnaire! Bon OK voici le lien sur Wikipédia, va voir ce que c’est et reviens, je t’attends!

Ça y est, tu as appris ce qu’était une résurgence? Eh bien figures-toi donc que la visite guidée pour aller jusqu’à la résurgence ne coûte que 3 euros et qu’en plus nous avons le droit à une dégustation gratuite! Ça vaut la peine d’attendre! Surtout qu’après avoir vu les 2 films et visité les parties gratuites, il est déjà rendu 14h00! Ça passe vite, hein? La guide nous attend à l’extérieur du château, s’assure que nous sommes tous là et nous la suivons! Je pétille d’impatience! Après avoir traversé le parc, nous arrivons sous un espèce de kiosque. La résurgence est sous nos pieds! La guide nous explique un peu l’histoire de cette eau aux vertus thérapeutiques qui doit son nom au docteur Louis Perrier puis après beaucoup de bla-bla nous descendons voir cette résurgence de plus près!

Le plus près que nous avons pu nous approcher c’était au travers d’une vitre couverte de buée que nous pouvions à peine distinguer cette eau naturellement pétillante jaillir du sol. J’ai tenté de filmer comme tu peux le constater, mais le résultat est assez décevant. Je n’ai pas très bien compris pourquoi nous ne pouvions pas la voir de plus près, surtout que de nos jours l’eau n’est plus embouteillée depuis la résurgence pour des raisons d’hygiène. L’eau est maintenant puisée directement sous la terre, avant qu’elle ne se mélange au gaz carbonique afin de répondre aux exigences de l’État car l’eau et le gaz doivent être analysé séparément. Ce que nous buvons de nos jours est une eau minérale naturellement reconstituée.



Quelques minutes plus tard nous ressortons des profondeurs de la résurgence pour revenir sur la terre ferme. La visite se termine sur une période de question puis c’est tout! Pas de visite de l’usine d’embouteillage, rien! L’usine ne se visite plus depuis quelques années afin de répondre à des normes ISO sur la sécurité et pour des raisons d’hygiène également! On peut voir le processus dans le film que j’ai vu précédemment mais c’est un peu bête puisque nous sommes juste à côté! En plus le film étant projeté dans la salle qui fait aussi office de musée, le son n’était pas fameux, il y avait de l’écho et en plus il y avait souvent des visiteurs qui discutaient et enterraient le son. J’ai par contre bien aimé les explications de la guide pendant la visite mais malheureusement demain j’aurai tout oublié!

Nous retournons en direction du château et la guide nous informe que pour nous prévaloir de la dégustation gratuite nous devons remettre le petit coupon attaché à notre billet à la personne à la caisse qui nous remet… une bouteille de 50cl en plastique, comme celles qu’on retrouve à l’épicerie! Ah ben tab#&”/$*+(!!! C’est ça “La dégustation”!!! Zen… il faut que je reste zen! Assez décevant merci! Je suis resté sur ma faim… ou plutôt ma soif!

À suivre...


Pour en connaître un peu plus sur l’histoire de l’eau Perrier clique ICI.

jeudi 12 août 2010

Monpazier

Chapitre 4

Au marché




Jusqu’à maintenant je n’ai pas réussi à dormir une nuit complète d’un seul trait. Je m’endors ver 11 heures, minuit mais je me réveille aux alentours de 3 heures du matin et n’arrive pas me rendormir avant 7 ou 8 heures et je ne me réveille que vers les 11h30, midi. Par contre, jeudi matin je tenais absolument à me lever plus tôt, c’est à dire vers 9h00 car c’est le jour du marché à Monpazier. Mercredi soir j’ai essayé quelque chose qui je l’espérais, allait fonctionner. En fin d’après-midi j’étais allé à Villeneuve faire quelques achats et après je prévoyais m’arrêter à Lacapelle pour faire une petite visite à René, Éliane et Hélène. Sauf que je ne m’attendais pas à rester si longtemps à Villeneuve! C’est un peu de ma faute car je n’ai pas pu m’empêcher de faire une escale au Mc Do afin de profiter de la connexion Internet gratuite. Je n’ai pas vu le temps passer si bien que j’y ai mangé et bu un bon expresso malgré l’heure avancée. Je suis parti du resto à minuit et demi et je suis arrivé à Monpazier qu’aux environs de 1h20 du matin. Je ne te dirai pas que papa venait, lui aussi, tout juste de rentrer de souper chez son cousin, au cas où ça viendrait aux oreilles de maman. Quoique… elle ne pourrait rien dire puisqu’elle aussi est rentrée dans ces heures-là le soir de mon départ alors qu’elle allait à une fête surprise organisée pour Dominic, mon neveu.

Toujours est-il que l’effet du café m’a tenu éveillé jusqu’à 3 heures du matin et que j’ai dormi d’une traite jusqu’au lendemain… 9h00! Et depuis, plus de trace de ce foutu décalage horaire. Faudrait bien que je m’en souvienne la prochaine fois!

Donc, jeudi matin je monte au village avec Fringant, mon nouveau compagnon de voyage qui porte très bien son nom! Ce fût notre première ballade officielle ensemble. Bon, ce n’était pas la plus longue ballade puisque le village n’est qu’à 300 ou 400 mètres de la maison. Après avoir attaché Fringant à un poteau juste en face de la mairie, je traverse la rue et je me retrouve au beau milieu de la place du village, qui est envahie de touristes et de commerçants de tous genres. Des charcutiers, des poissonniers, des fromagers, des maraîchers, des marchands de vins, un marchand d’ails (ou un marchand d’aulx si tu préfères), des vendeurs de pacotilles, des artisans, un bouquiniste de livre en anglais (!), des marchands de pizzas, de paellas, de gaufres et même un africain qui vend les mêmes maudites cochonneries que ses potes africains qu’on retrouve partout: des montres de mauvaises qualité, je le sais, je m’y suis fait prendre 2 ou 3 fois; des ceintures en cuir comme celle que j’ai acheté dans un magasin à un dollar et plus sur la rue Mont-Royal juste à côté de mon agence de voyage préférée, La Rose des Vents; des girafes en bois (???), je ne comprends toujours pas ce que viennent faire des girafes en bois en plein milieu du Périgord!; des lunettes de soleil qui ont déjà été à la mode dans une autre vie, etc.…

Enfin bref, la place est pleine et même que ça déborde sur les rues avoisinantes. J’ai même croisé papa 2 ou 3 fois alors qu’il discutait avec des gens qu’il connait. Il était venu chercher du pain à la boulangerie mais je le connais bien mon père… je suis comme lui! Lorsque je reviens à la maison, je prépare Cybelle pour le grand départ. À 17 heures je conduis papa chez Brigitte qui l’emportera demain matin jusqu’à l’aéroport de Bordeaux, quant à moi, je poursuis ma route en direction… la playa! OLÉ! Mais d’abord je compte faire une escale à Toulouse pour aller au cinéma voir le film “L’âge de raison” avec Sophie Marceau. Ce que je n’avais pas prévu cependant c’est qu’en passant devant un restaurant Buffalo Grill, j’allais céder à la tentation! Évidemment, j’ai raté la dernière séance au cinéma à Toulouse alors je continue ma route pour me rendre jusqu’à mon aire de repos préférée au sud de Toulouse, celle qui borde le Canal du Midi et où j’arrive à capter Internet gratuitement! C’est là où je passerai ma première nuit avec Cybelle. Une fois bien installé, AAAA ATCHOUM! ATCHOUM! Et re-ATCHOUM! Ben coudon! Je ne sais pas ce qui se passe mais je n’arrête pas d’éternuer. Je fais peut-être une allergie aux plumes de l’oreiller! J’ai éternué comme ça pendant une bonne heure avant de finir par tomber dans les bras de Morphée.

À suivre…

mardi 10 août 2010

Bergerac

Chapitre 3

Fais partir l’auto!



Je me suis réveillé à 3 heures du matin et je n’ai pas réussi à me rendormir. J’ai tout essayé, compter les moutons, faire des sudokus, jouez au « Mahjong Titans » sur l’ordinateur, videz une carte mémoire pleine de photos de mes vacances d’il y a deux ans, la remplir de MP3 pour tester mon bidule que j’ai acheté chez Radio-Scrap demain dans la voiture mais rien à faire, je n’ai pas réussi à me rendormir… avant 7 heures! Le radio-réveil, sans radio et sans réveil, placé près du lit affiche 11:49 quand je tente de rouvrir les paupières qui semblent être collées. Moi qui espérais me lever tôt pour aller acheter un croissant et une chocolatine au village pour mon déjeuner, c’est raté! Mais papa s’est levé avant moi y est déjà allé puisque un sac avec trois chocolatines bien fraîches trône sur la table de la cuisine. Mais aucune trace de papa, la maison est silencieuse!

Je sors de la maison en effeuillant mon « p’tit-déj » comme disent les français, les yeux encore à demi clos et je pars à la recherche de papa. La voiture est devant la porte, il ne doit pas être bien loin. Alors que j’allais faire le tour du parc par le chemin nouvellement goudronné, j’entends des pas en bas près du garage. Je coupe donc à travers le parc pour aller à sa rencontre. Je constate qu’il n’est pas seul, il y a Jeannot Vergne avec ses petits enfants qui sont affairés à dépouiller le prunier de ses fruits. Je profite du fait qu’il y a un escabeau près du mur pour y monter dessus et prendre quelques photos de la maison de l’autre bout du parc. C’est la première fois que je marche sur les murs que papa a bâti. Je peux affirmer qu’ils sont solides!

Lorsque j’en redescends, je continue ma ballade en retournant vers la maison et je constate que le garage que papa a construit sous la terrasse est ouvert. C’est seulement la deuxième fois que je le vois ouvert, la première fois c’était en 1996 lors du mariage de Martine et je ne me souviens pas d’y être entré! Cette fois-ci, je ne rate pas ma chance! Ayoye, c’est grand en titi! Il y a de la place pour 6 voitures! D’ailleurs d’un côté il y a un tracteur en entrant, un genre de vielle charrette à l’autre bout et entre les deux, la 4L qui appartenait à Popeye. De l’autre côté, il y a plusieurs cochonneries qui servent à je-ne-sais-quoi et Ô surprise, la veille camionnette que papa avait acheté à Siorac en 1979 dans le but de la retapée. Il semble qu’il n’a pas encore commencé! Aux fenêtres du garage, les rideaux sont faits de toiles d’araignées un peu comme ceux qui ornaient l’atelier de Popeye dans le temps. Est-ce qu’il s’agit des mêmes araignées? Qui sait!

Je poursuis mon safari-photo en sortant par l’autre extrémité du garage et j’arrive à la piscine où, l’an dernier encore, vivait la descendance des poissons rouges que je conservais dans un bocal au début des années 80, jusqu’au jour où on les a mis dans la piscine puisque nous partions en voyage. Je les avais d’ailleurs pris en photo l’été dernier mais je ne me doutais pas qu’ils seraient victimes d’un génocide commis par Mère Nature et sa sécheresse. Je m’apprêtais à remonter les escaliers le long de la maison quand mes piles ont rendu l’âme. Mon safari s’est donc terminé ainsi.

Plus tard avec papa nous nous rendons jusqu’à Bergerac où un Décathlon fraîchement construit nous attend les portes grandes ouvertes. Je m’y rends dans le but d’adopter un nouveau compagnon de voyage. Mon choix est déjà fait puisque j’ai vu sa photo et son prix sur Internet quand j’étais à Montréal. Malgré tout, puisque je suis sur place, j’en profite pour regarder les autres même s’ils ne sont pas dans la gamme de prix que je suis prêt à débourser. Sauf que là il y a un modèle 2009 qui est réduit de 150 euros ce qui fait qu’il coûte encore moins cher que celui que je veux. Le hic c’est qu’il n’en reste que deux de format « moyen » alors qu’idéalement c’est un « grand » qui me conviendrait mieux. Enfin, en remontant la selle au maximum ça devrait aller!

Nous nous dirigeons vers la caisse avec le « moyen » de 2009 quand nous passons devant le modèle 2010 qui lui aussi est à rabais mais pas autant et en plus il y a un « grand ». J’ai fait la gaffe de l’enfourcher et maintenant je n’ai plus envie de prendre le « moyen » de 2009! Ben coudon, tant qu’à adopter un nouveau compagnon aussi bien choisir celui qui me convienne le mieux, même si pour se faire il faut fouiller un peu plus profond dans ses poches. Donc nous reprenons notre route vers la caisse.

J’attends en ligne pour payer nos achats, les miens surtout car papa n’a acheté qu’un T-shirt qui était en spécial à 2 euros, et encore il a fallu que j’insiste pour qu’il le prenne! Lorsque le caissier termine avec son client, il me dit de changer de caisse car il doit fermer la sienne! Ah ben calvaire! Je suis toujours aussi malchanceux quand je passe à la caisse! Je passe donc à une autre caisse et je discute avec la caissière qui s’appelle Mélanie pendant qu’elle passe les articles sous son laser. Je paie la facture un peu distraitement, ce qui n’est vraiment pas mon genre puis je me dirige lentement vers la sortie. Tout en marchant, je consulte la facture et j’accélère le pas en criant à papa : « Fais partir l’auto, fais partir l’auto! ».

Je monte avec mon nouveau compagnon dans la voiture et nous quittons le stationnement illico. OUF! C’est en consultant la facture que j’ai réalisé que j’ai payé le prix du 2009 pour le modèle 2010!

À suivre…

lundi 9 août 2010

Toulouse - Monpazier

Chapitre 2

On prend toujours un train…


J’ai passé une drôle de nuit! Je dormais par intermittence et je me réveillais sans trop savoir où j’étais! Ce matin, c’est la femme de chambre qui m’a réveillé en faisant le ménage dans la chambre voisine. Heureusement car autrement je n’aurais pas eu le temps de faire grand-chose! Une fois la douche terminée j’ai traversé la rue et je suis allé acheter mon billet à la gare! Mais non, je n’étais pas tout nu! Je sais que je t’ai habitué à te raconter les moindres gestes que je fais mais là j’imaginais que tu comprendrais! Es-tu réellement si bête ou bien tu le fais exprès?

De retour à la chambre avec mon billet en main, je n’ai pas beaucoup de temps à perdre. Je prends quelques photos de la fenêtre de ma chambre, j’ai une belle vue sur la gare mais comme je ne suis qu’au premier étage, (pas le rez-de-chaussée!) la vue est un peu obstruée par les arbres mais ce n’est pas dramatique! Après je descends réserver la même chambre pour mon retour à Toulouse le 20 septembre et la gentille réceptionniste me demande si je ne préfèrerais pas une chambre au dernier étage, le cinquième, car elle a été récemment rénovée et la vue est magnifique autant sur la gare que sur les toits de Toulouse. On peut même y voir le clocher de la basilique St-Sernin! Je n’ai pas hésité une seconde, je réserve!

Ensuite j’ai tout juste le temps de faire un saut en ville pour prendre un bon café et consulter mes courriels et je retourne en direction de la gare si je ne veux pas manquer mon train. Je suis arrivé 8 minutes avant le départ. OUF!



Après un changement à Agen je repars une heure plus tard en direction de Monsempron-Libos, le village où mes grands-parents habitaient. En sortant de la gare, je vois Michel qui arrive en voiture et qui va se garer près de la gare. Je me dirige vers lui mais comme il constate que ce sont des places réservées pour les handicapés, il repart un plus loin! Gare à celui qui se gare à la gare dans un endroit réservé!

Une fois chez Monique et Michel, qui combattent une vilaine grippe, nous discutons pendant un moment avant que papa arrive pour me cueillir comme un fruit mûr! Évidemment nous discutons encore un bon coup avant de finalement reprendre la route en direction de Monpazier. Comme nous n’avons pas encore mangé, nous nous rendons chez Minou pour acheter une bonne pizza. Mais comme papa n’aime pas plus que ça manger au resto, nous l’emportons à la maison.

J’ai les yeux qui commencent à se fermer. Il est temps d’aller me coucher!

À suivre…

dimanche 8 août 2010

Entre ciel et terre

Chapitre 1

Si j'avais les ailes d'un ange...




Pendant que toi tu es encore en train de ronfler, moi je n'ai pas toujours pas terminé mon samedi même si on est déjà dimanche et que c'est le temps pour aller dîner au moment où je t'écris. Je viens à peine de terminé mon premier expresso en sol toulousain! Eh oui, je suis de retour au Mc Do de la place du Capitole. Le vol s'est très bien passé, même si mes voisins dans l'avion étaient plutôt, comment dirais-je... Bon je vais t'expliquer un peu la situation.

J'entre pratiquement le dernier dans l'avion, je ne me précipite pas comme tous les autres lorsqu'ils font l'annonce de l'embarquement. Moi je reste confortablement assis tout près de la porte et je regarde tranquillement les passagers se lever et se mettre en ligne et poireauter en attendant que les hôtesses contrôlent les cartes d'embarquement et demandent aux femmes voilées de se dévoiler. Mais là je te rassure, des femmes voilées, il n'y en avait pas dans mon avion! Quand je vois que la file n'est plus une file, je me lève et je me mets dans la file qui n'en est plus une. Tu ne perds pas le fil? Bon! De toute façon ça ne sert à rien de se presser car nous allons tous partir et arriver en même temps. Finalement au fil d'arrivée qui est l'hôtesse, je lui tends ma carte d'embarquement en pensant être le dernier passager en lui disant que je lui gardais le meilleur pour la fin. Mais voilà-tu pas qu'un hurluberlu arrive de je ne sais où et c'est lui le dernier, le salaud!, je suis certain qu'il l'a fait exprès! Bon de toute façon ce n'est pas si grave et ça n'a de toute façon rien à voir avec ce que je voulais te dire. Finalement, je suis un peu comme Fabienne Larouche, je peux écrire tout un paragraphe qui n'apportera rien à l'histoire! Si tu l'avais su, tu aurais pu passer directement au prochain paragraphe. J'espère que tu ne m'en veux pas?

Donc quand j'arrive à mon siège, le 16A, je constate que j'ai comme voisins une jolie jeune femme, une française si je me fie à son accent, mais malheureusement pour moi, elle n'est pas seule elle est avec son mec! Ça ne fait pas 2 minutes que je suis assis que déjà son mec commence à chiâler! Un vrai de vrai français! Bon je ne m'occupe pas trop d'eux, je range mon roman de Marc Lévy dans la pochette du siège devant moi, j'enlève mes souliers neufs (pas des 9, des 10), je sors mes écouteurs de mon sac et je les branche dans l'accoudoir, je déplie la tablette et j'y installe mon sudoku, je place mon coussin acheté chez Dollarama le matin même dans mon cou et place la couverture que j'ai acheté en même temps, je prends mon appareil photo en main car j'ai bien l'intention de filmer le décollage et peut-être même le mettre en ligne sur mon blogue (http://leschapitresdedaniel.blogspot.com/) pour que tu aies l'impression de voyager un peu avec moi et ça y est, je suis prêt! Mais pas comme Jean Charest qui on s'en est bien rendu compte qu'il n'était pas si prêt que ça dans le fond!

Bon j'espère que tu n'as pas sauter le paragraphe précédent en te disant que peut-être celui-là aussi n'était que du remplissage! Oh que non! Si c'est ce que tu as fait, je te laisse deux minutes pour aller le lire afin que tu comprennes bien ce que je vais te raconter dans les prochaines lignes. (Pendant ce temps là j'en profite pour boire une gorgée de mon expresso! SLURP! Mmmm!) Bon, tu es de retour? OK, je continue! Je suis bien installé et c'est à ce moment que je constate que le mec de ma voisine a passé la main dans son décolleté et qu'il est train de la tripoter! Non mais ça se peux-tu? Et elle, elle ne proteste même pas! Mieux, elle l'encourage lorsqu'il arrive à faire jaillir un sein de son chandail! Faut dire que son mec doit avoir 4-5 mois seulement mais quand même, un peu de retenue! Je me sens un peu mal à l'aise alors je me concentre sur mon hublot. J'avoue que j'ai eu un peu peur que ce petit français passe tout le voyage à chiâler mais il semble que la bouche pleine, et le ventre plein, il était aux anges. Quoique, moi aussi dans ces circonstances, j'aurais été aux anges!

Donc si je résume, brièvement, je te rassure, le vol s'est bien déroulé, l'avion s'est déposé sur la piste à 8h00 par un beau matin ensoleillé et un timide 17 degré. En sortant de l'avion je ne reconnais plus l'aéroport tant il a changé depuis l'année dernière. Il s'est vachement agrandi et embelli en un an! Ils ne niaisent pas avec la puck les français, quand ils construisent, ils font ça vite et bien! On devrait peut-être confier le contrat du CHUM à des français! Hey Ti-Jean, allume! Fais une enquête sur la construction au Québec pis compare avec ce qui se passe en France! Tu t'en mettras peut-être moins dans les poches mais au moins on aura du beau, du bon et du moins cher!

Ensuite j'embarque dans l'autobus qui me conduit jusqu'à la gare et de là je vais à mon hôtel. T'avais-je dit que je changeais d'hôtel cette année? Fini le Bristol! C'était peut-être le plus près de la gare et le moins cher mais la dernière fois que j'y suis allé, le matelas était défoncé et la télé n'avait qu'un bouton pour changer les postes en montant. Donc si tu étais sur la 2 et que tu voulais voir ce qu'il y avait sur la 1, il fallait passer tous les postes 1 par 1 jusqu'à 30 avant de retourner à la 1! Et pas avec une télécommande, non, il fallait se lever jusqu'à la télé! Pfff! C'est pas des vacances ça! Cette année j'ai réservé dans un 2 étoiles pour seulement 3 euros de plus qu'au Bristol qui n'a pas d'étoile. Si je compare, c'est presque un Palace! En plus ce n'est qu'à 100 mètres du Bristol et j'ai un parking de Vélib juste en face de l'hôtel! C'est-y pas génial? Le hic c'est que lorsque j'ai voulu emprunter un vélo, je n'ai pas pus puisque je n'ai pas de carte à puce. Me voilà donc piéton dans Toulouse! Une chance que je prends le train demain en direction de Monpazier. Et probablement que mardi j'aurai enfin pu adopter un nouveau partenaire de voyage puisque Junior a immigré au Québec à la fin de l'été dernier.

En sortant du Mc Do je pars à la recherche d’un bureau de tabac pour y acheter une carte de téléphone car je n’ai pas encore donné signe de vie, ni à Monique et Michel, ni à papa qui est à Monpazier depuis jeudi car mamie Lucienne est décédée la veille.

Je n’avais pas pensé que j’arrivais un dimanche et qu’ici, le dimanche est encore un jour de repos. Pas cons les français! Ils résistent toujours et encore à la société de consommation et ils ont raison! Ce qui fait que je n’ai pas pu téléphoner. Tant pis, je le ferai demain. Je n’ai pas plus pensé d’aller à la gare pour acheter mon billet de train, je m’y arrêterai en rentrant à l’hôtel.

Comme je passe devant le cinéma Wilson, j’en profite pour jeter un coup d’œil sur les films français qui sont à l’affiche et consulter les horaires afin de planifier ma soirée. Wow! Il y a quatre films français en ce moment et sur les 4, il y en a 3 qui m’intéressent beaucoup. Coup de chance supplémentaire, il y en a un qui commence dans 5 minutes et comme je suis bien réveillé grâce à mon expresso, je décide d’aller le voir sur le champ.

Ici aussi on a droit à une quinzaine de minutes de pubs avant le début de la projection et si tu jumèles ça à des fauteuils spacieux et confortable, à la température agréable, à la pénombre et au décalage horaire, tu as la combinaison parfaite pour t’endormir! Mais je suis fier de moi car j’ai résisté au sommeil et heureusement car mon film, « Le café du pont » était très bon. Une histoire toute simple, de bons comédiens, de belles images bref tout ce qu’on ne voit pas dans les films hollywoodiens! À un moment j’ai senti mes yeux se fermer mais je me suis ressaisi rapidement et je n’ai rien manqué.

Après le film je retourne à l’hôtel pour faire une sieste car je n’ai plus la force de lutter contre le sommeil. Lorsque je me lève, j’ai faim, donc je retourne place du Capitole pour manger une bonne salade tu sais où! Ensuite je repasse devant le cinéma mais j’ai manqué la dernière séance! Tant pis, je retourne à l’hôtel car finalement je suis un peu crevé!

À suivre…

samedi 7 août 2010

Décollage

Salut, si ça te tente de t'envoyer en l'air avec moi, regarde ce petit vidéo!